Frère de sang (1)
Datte: 02/07/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... lesquelles je l’entends farfouiller, dans je pense, la salle de bains. Sans doute est-il allé remettre la culotte souillée en place ! Il lui faut un moment pour revenir en sautillant vers sa piaule. Il ne s’arrête pas derrière ma porte, persuadé que je dors à poings fermés.
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Combien te temps suis-je restée à me tourner et retourner dans ma couche sans retrouver le sommeil ? Je n’en sais rien. En revanche, entre mes draps, en frôlant cet endroit si propice à l’humidité, je constate avec quelle force mon corps a réagi aux stimuli visuels infligés par la masturbation nocturne de mon frangin. Ça continue de suinter alors que mes doigts entrouvrent le coquillage. Depuis quand ne me suis-je pas fait un mec ? Puis l’idée démente que j’en ai un à disposition me traverse l’esprit. Folie qu’un autre son dans ma tête me rappelle être de mon sang.
Je me traite de salope, de folle, de pauvre conne, de tous les noms d’oiseaux de la terre et du paradis, mais rien n’y fait. Deux petits bonshommes se querellent au fond de mon crâne. L’un tout de blanc vêtu, se voulant moralisateur et un autre en habits rouge sang qui lui se fend la bille et me raconte que je laisse passer une belle occasion. Alors comme pour chasser ange et démon, ma main vient chercher l’oubli dans un abandon total de cette chatte qui pleure encore une rosée pas très catholique.
J’ai un semblant d’orgasme, une jouissance à demi avortée à cause de cette guerre fratricide que se livrent les deux ...
... hémisphères de mon cerveau. Je replonge au bout de presque une heure dans un coma agité. Et les premières lueurs d’un jour nouveau me tirent de ces tressaillements continus qui secouent tout mon être. Si j’ai dormi, on ne peut pas vraiment parler de remise en forme. Un passage au pipi-room et je prépare le café. Je passe aussi au lavabo, pour me brosser les dents. Et l’image de ma culotte servant de serviette remonte en flèche à mon cerveau.
Sur le dessus de la panière, elle est là. Noire et rouge avec sa dentelle blanche et un petit flot sur le devant. Et dans ma main, je sens l’humidité poisseuse de la semence que Hervé y a déposée. Et par un réflexe que je ne m’explique pas, moi aussi je la porte à mon nez. Ça pue le sexe. Le mien bien entendu, mais aussi une odeur de sperme indéfinissable, mais je suis certaine que ce sont bien ces fragrances-là qui me font frémir les narines. Immédiatement mon corps entre en ébullition.
C’est avec le feu au cul que je vais chercher à la boulangerie du coin de la rue, des croissants et du pain frais pour le petit-déjeuner. La gamine qui sert me jette un regard souriant. Son « bonjour » est rafraichissant. Ma mine ne doit pas être bien joyeuse... manque de sommeil oblige. Je fais la vaisselle, range un peu la cuisine pendant que coule un breuvage noir dans une cafetière de grand-mère. La cuisine embaume le café et les odeurs du pain et des viennoiseries mélangées. Est-ce cela qui attire mon frère ? Peut-être après tout !
— Salut Myriam. ...