Frère de sang (1)
Datte: 02/07/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Jane Does, Source: Xstory
Dix-huit heures ! Je sors enfin de mon bureau après une discussion animée avec mon chef. J’ai de plus en plus de mal à supporter ces gros yeux globuleux qui me déshabillent à chacune de nos rencontres dans son burlingue. De plus, j’ai la nette impression que ce vieux beau les provoque ces réunions sans objets. Ou plutôt si, le but étant de me mater à son aise, sans que je puisse regimber le moins du monde. Bon ! Il reste loin, pas de gestes salaces ou tendancieux. Mais ses quinquets de gros porc qui s’appesantissent sur mes formes sont déplaisants à souhait.
Ouf ! Un long week-end s’annonce et je vais pouvoir oublier un peu ce foutu cabinet d’assurance dans lequel je suis employée. Je traite des accidents de la route et mes dossiers sont de plus en plus nombreux. Pas folichon non plus de recevoir des coups de téléphone de pauvres gens qui ont froissé de la tôle, quand ce n’est pas aussi, souvent bien plus grave que cela. Et ce vieux fou de patron qui fait depuis quelque temps une fixette sur ma poitrine. Sur mes seins et sur le reste de mon corps aussi, ça me dérange, ça me gêne, mais comment lui dire ?
Il se garde bien de dire quoi que ce soit, ou de me faire aussi des avances mal placées. Non ! Il me convoque simplement dans son bureau pour « connaître l’avancée » de tel ou tel dossier. Des prétextes fallacieux dont personne n’est dupe dans mon entourage professionnel. Je suis si souvent dans le bureau directorial que déjà les plus anciennes ont la langue qui va ...
... bon train. Jusque-là, je n’avais pas eu à subir ce genre de traitement. Trois ans que je bosse pour cette petite filiale d’un grand groupe bien connu.
Et le mois dernier, la jeune secrétaire qui faisait office de bras droit de notre bon patron s’est éclipsée sans rien dire à personne. Depuis, je passe le plus clair de mes journées en rendez-vous « patronal ». Ça fait jaser, mais les anciennes parlaient déjà sur le dos de Bénédicte et je n’y prêtais aucune attention. Les médisances ne sont pas mon truc. Cependant je dois bien admettre que depuis le départ de notre collègue, je suis une cible potentielle pour ce monsieur Gilles comme l’appellent pompeusement les trois autres employées de la maison.
Pour l’heure, mes talons claquent sur le trottoir qui mène au parking où je gare ma voiture. Trois jours devant moi pour échapper à cette pression de chaque minute, une longue fin de semaine puisqu’elle se voit accoler un mardi, jour férié. Je remonte maintenant la rue dans une circulation relativement dense en ce début de soirée de samedi... Oui ! Je travaille aussi le samedi, mais pas le lundi. Il me faut quelques minutes pour rejoindre les faubourgs en fonction des ralentissements qui se font et se défont à chacun des feux qui jonchent ma route.
Voilà enfin mon havre de paix. Une très petite maison, un nid où je me sens à l’aise. Mon chez-moi... que je paie à tempérament, grâce à mon boulot chez Monsieur Gilles. Alors c’est bien aussi pour cela que je la boucle dans son ...