Frère de sang (1)
Datte: 02/07/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... bureau. Je ne peux pas vraiment me passer du salaire que je reçois en fin de mois. J’ai encore cinq années de traites à payer pour ma minuscule maison. Deux chambres, cuisine, salon et salle de bain, l’ensemble érigé sur huit cents mètres carrés entièrement clos. Un espace vert qui me permet de vivre loin des regards des autres.
Dès mon arrivée dans la maison, sans attendre, je jette sur le carrelage de l’entrée les escarpins que je porte depuis le matin même. Sans prendre de précautions, ils sont lancés sur le sol nu alors que j’imagine déjà la douche agréable qui me tend les bras. Alors, mon chemisier lui aussi quitte mon buste pour rejoindre dans la pièce d’eau le panier de linge sale. Il est suivi de près par ma jupe qui, roulée en boule se tasse dessus. Ensuite, mon soutien-gorge, puis ma culotte et me voici totalement nue, prête pour les grandes eaux tièdes.
Le mitigeur reste toujours réglé de façon à ce que je n’aie plus à y revenir et les quelques secondes qui précèdent l’arrivée de la douce pluie, me donne une envie particulière. Faire pipi dès que la moindre goutte de flotte me touche la peau. Pourquoi irais-je dans les toilettes puisque la douche à l’Italienne m’offre un espace plus confortable ? Comme bien des gens, je me soulage sous le jet qui dégouline sur mon corps. Mes mains se frottent sur mes seins qui sans être énormes se font lourds tout de même. Ils ne tombent pas, enfin pas encore devrais-je dire ? Puis mes idées quelque peu égrillardes laissent ...
... place à un savonnage savant. Le gel douche sur le gant de toilette mousse sur mon épiderme et je savoure vraiment ce décrassage quotidien.
Loin de moi ce patron un peu pervers, loin les coups de fil qui ne m’apprennent que des choses pas drôles. Je fais le vide dans mon esprit et mon corps tout entier se délasse par les bienfaits d’une douche méritée. Trois jours devant moi pour me vider la tête, trois jours pour apprécier le bonheur de ne rien faire. Pourtant au fond de moi, une pensée me revient, contrariante et insidieuse, gênante surtout. Je ne saurais dire quoi, mais un signal d’alerte s’est allumé dans un coin de ma caboche, un sixième sens qui me fait pressentir que quelque chose ne tourne pas rond.
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C’est à la sortie de la douche que je remarque qu’un point rouge clignote sur le répondeur téléphonique de mon appareil fixe. Plus personne ne m’appelle là-dessus. Sauf... mon frère. Hervé et moi sommes nés le même jour. Faux jumeaux disent les gens, mais pour lui et moi le terme faux n’est pas valable. Nous n’avons pas besoin de vivre l’un sur l’autre, ou toujours connecté, mais il reste des interactions inexplicables entre nous. Et la sensation de danger latente depuis quelques minutes ressurgit au grand galop. Alors d’une main tremblante, j’appuie sur le bouton pour écouter le message.
— Allo ! Myriam ! C’est ton frère... je sais, je ne vais pas être original. J’ai eu un accident de voiture et je suis à l’hôpital. Ne va pas faire une crise, ce ...