1. Complexe vaincu 1


    Datte: 28/06/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... ses reculades, ce sexe qui le condamnait, selon lui, à une vie sans amour, sans relations charnelles. Tout chaud, palpitant, l’oiseau était prisonnier, retenu, rendu!
    
    Je n’avais pas d’éléments de comparaison, il était là, je l’avais, il était à moi et je n’allais plus le lâcher. Ça méritait bien un nouveau baiser un peu chaud et fou de joie. Cela valait aussi la récompense immédiate que j’inventai sur le champ, sans préméditation, avec innocence: pour mieux voir, examiner et connaître ma prise, j’en approchai ma tête en pivotant sur mes genoux. Alors que je me débattais pour baisser le pyjama, je mis sur le nez ou sous les yeux de cet amour de garçon mon sexe tout neuf de jeune vierge. La lampe de chevet répandait une lumière douce mais suffisante pour lui permettre de voir mon abricot fendu et il fit:
    
    - « Oh! C’est beau ».
    
    C’était court, le compliment m’alla droit au cœur. En même temps je déposai un bisou sur le sommet de sa verge et je sentis un souffle chaud sur ma fente et un baiser tout timide sur les lèvres de ma vulve. Je relâchai la prise de mes mains pour donner de l’aise au membre captif et je perçus un accroissement en épaisseur et en longueur. De même ma vulve gonflait sous les caresses des cent doigts curieux de l’aimé, des doigts innombrables qui filaient en tous sens entre mes cuisses largement ouvertes et y semaient des hordes de frissons.
    
    -Mais elle est mignonne cette queue, mon cher Robert. Sa taille m’impressionne, que me racontais-tu ...
    ... ?
    
    -Justement, je lui reproche de n’être que mignonne. Je l’aurais préférée « grande, grosse, longue »
    
    - Pour moi c’est suffisant.
    
    - Jusqu’au jour où tu en découvriras des vraies, imposantes, pourquoi pas effrayantes par leurs dimensions et où tu éprouveras des regrets.
    
    - Jamais! Non, celle-ci est à moi et elle fera mon bonheur, sois-en assuré mon chéri.
    
    Mon chéri: Les mots évoluaient avec la situation. J’avais acquis le droit de dire mon amour. Et ce fut la foire aux baisers. Baisers! Baisers là en bas, baisers en remontant, baisers en me retournant, baisers yeux dans les yeux, dans ses yeux brillants de joie, troublés de larmes. Et cette fois Robert m’étreignit tout fort, tendre et soulagé du terrible poids de sa prétendue insuffisance. Comme tous les amoureux au monde nous avons répété des « je t’aime »
    
    Il fallait conclure, achever ce que j’avais entrepris, passer à l’acte, donner au sexe de l’homme la preuve qu’il était capable de remplir son rôle, apte à franchir un hymen et à faire jouir une compagne. L’atmosphère était favorable, l’enchantement de l’homme se traduisait par la vigueur et la raideur de son sexe, par les flammes dans ses yeux. Je m’offris, il comprit et prit place entre mes jambes. Enfin !
    
    -Tu es sûre. Tu veux vraiment. Aujourd’hui?
    
    Il en brûlait d’envie maintenant mais n’osait pas l’avouer. J’en avais au moins autant envie que lui, je l’appelai, tirai sur mes lèvres à deux mains. Il devait apercevoir dans le bas de la vulve l’entrée de mon ...