Complexe vaincu 1
Datte: 28/06/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Accent, Source: Hds
... de s’unir à une femme, j’aurais été l’élue de son cœur. Mais par honnêteté, il ne pouvait pas me laisser entretenir un rêve. Il savait qu’il ne pourrait pas me rendre heureuse… Il en avait malheureusement la certitude …Je pleurai, il finit par m’expliquer pourquoi il se croyait incapable de rendre heureuse une femme, moi ou une autre. Il lui en coûta de me renseigner.
La nature lui avait refusé ce qu’elle accorde souvent généreusement aux autres garçons. Son sexe en érection ne dépassait pas douze centimètres. Et il estimait qu’aucune femme normalement constituée ne pourrait se contenter de façon durable d’un attribut aussi minuscule. Il m’aimait trop, platoniquement, pour me décevoir. Son discours au contraire me fortifia dans ma résolution. Je protestai, dis que l’amour ne se limitait pas à la dimension du sexe, que les sentiments primaient et l’estime réciproque était le meilleur des ciments.
Il rétorqua que l’estime succomberait à certaines comparaisons. .. Je revins à la charge et un soir Robert accepta de faire un essai avec moi, sans engagement. Nous allions simplement expérimenter sa capacité à procurer du plaisir à une femme et à en retirer lui aussi une dose de jouissance. J’étais son amie, je ne voulais pas le laisser vivre de façon aussi pessimiste, je devais lui révéler qu’il avait droit et accès au bonheur. Et si l’expérimentation échouait, il aurait au moins la satisfaction d’avoir essayé.
Évidemment je comptais sur l’amour que j’éprouvais pour ...
... mon compagnon afin de transformer l’essai en succès. J’étais vierge, je lui offris ma virginité. Il eut de nouveaux scrupules. Sacrifier ma virginité, c’était payer trop cher une tentative vouée à un fiasco. Ce soir là, nous nous couchâmes comme à l’accoutumée, chastement vêtus de nos pyjamas, moi désespérément vierge, lui fier de résister à la tentation. Mais Robert eut droit à deux bisous plus tendres que d’habitude sur les joues. Quoi, il me connaissait, m’estimait, m’aimait, mais pour quelques centimètres de chair manquants, il renonçait à l’amour. Il me respectait! Zut, que faisait-il de mon amour et de l’envie que j’avais de lui et de ma détermination à faire son bonheur. A faire son bonheur malgré lui s’il le fallait.
Il s’endormit. Je me décidai. Pyjama enlevé, nue comme un ver, je me glissai vers sa moitié de lit. Et, pour la première fois depuis des mois de cohabitation, j’osai !
Dans le noir je repoussai drap et couverture, touchai le corps abandonné au sommeil, passai la main sur la poitrine, sur le ventre, sur les cuisses. Robert émit un grognement sourd. J’approchai ma tête de la sienne, glissai une main sous la veste du pyjama, caressai cette poitrine au poil rare d’éphèbe, lentement, calmement, en large, en long, avec des arrêts sur les tétons si peu développés ou dans le creux du nombril. Robert soupirait d’aise dans son sommeil, ronronnait comme un matou heureux des caresses. Avec le temps mon audace crût et je ne pus résister à l’envie d’embrasser, ...