1. 1968 : une révolution puissance X (2)


    Datte: 23/01/2018, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... l’inaccomplissement sexuel. Le constat des dégâts, la trace visuelle sur sa culotte - auréole de mouille, elle-même tavelée, comme en surimpression, différence des consistances, par le sceau plus épais, plus gluant, du sperme - ce reliquat criant de leur imbroglio corporel, représentait une incommodité sans autre conséquence que des pensées encore plus libidineuses. Elle étirait à loisir cette sensation physique et cérébrale d’envasement. D’ailleurs, elle n’avait pas plus envie que ça de se laver. En guise de prolongations, elle resserrait puis écartait, à peine, ses cuisses, comprimant et relâchant ainsi les lèvres de sa fente, sollicitant incidemment, mentalement, et, en dernier ressort, son clitoris. Elle mordillait ses lèvres, à un doigt du dérapage, refusant la perte de contrôle. Difficile de ne pas s’abandonner totalement au relâchement lascif. Sa raison poussait même un ouf silencieux de soulagement au retour d’un Philippe embarrassé. Douché et changé mais encore emprunté par sa défaillance, le coquelet mimait la mâle assurance. Rassurons-nous, le tumulte licencieux supplantait vite le malaise, car pas stupide, il décryptait la signification profonde des joues brulantes et de l’éclat des pupilles si brillantes. Regards langoureux, relâchement lascif des lèvres, gestuelle à l’érotisme très mal contenue par un corps largement dénudé et si évidemment sexué, autant d’invitations à la rejoindre sur la couche. Il recevait alors la caution d’une sensualité vive et le ...
    ... malentendu s’estompait sans un mot, dans l’éternel retour des caresses.
    
    Autant dire qu’à la fin de la séance, ça miaulait grave à la cave. Dans la rue, Sandrine serrait les cuisses, la chatte envasée dans la gêne et la tête baissée pour éviter le regard des passants, surtout des hommes. Durant tout le trajet, alors qu’elle rentrait à la maison, je ne vous dis pas l’état ! Bonjour le dégât des eaux. L’excitation entretenue par l’échauffement de la marche, les frottements inévitables, une sollicitation, plus ou moins involontaire, d’un con détrempé, aux lèvres engluées au coton de la culotte. L’air qui s’engouffre sous la robe n’arrange rien. Il souffle plutôt sur les braises. Elle marinait ainsi dans le jus odorant de son fendu ; à force de dégorger, il était devenu une véritable patinoire, en souffrance de doigts qui s’y glissent, s’y glissent de délice, et, de délices en délices, finissent de purger jusqu’à la lie le calice. Mais, par principe, une fois dans sa chambre, elle refusait de s’accorder une masturbation libératrice. Se branler ? Un acte avilissant, indigne de la pureté de son amour pour Philippe. Pas question ! Elle entretenait sa frustration en une forme de jouissance cérébrale.
    
    Le puceau continua à dilapider sa vigueur, admirable de patience tant il savait que la récolte, placée sous d’aussi favorables augures, serait miraculeuse.
    
    Infatigable défricheur du jardin intime de sa promise, il caressait, baisait, chaque millimètre de peau qu’elle daignait dénuder. Il ...
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