1. 1968 : une révolution puissance X (2)


    Datte: 23/01/2018, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... prétendant. Ce dernier, loin de se lasser, au lieu de s’attaquer à la pudeur excessive et présomptueuse de sa désirée, n’opposa que du consentement. L’idéaliste idéalisa son attirance pour une jeune fille que d’aucun jugerait insupportablement vaniteuse. Par la magie de la passion, la pimbêche se métamorphosait en une beauté vénérable à l’indépassable grandeur d’âme.
    
    En grande ordonnatrice, elle planifia la lente progression de leur liaison.
    
    Après deux mois de pur platonisme, elle concéda quelques baisers, offrit ses lèvres, son cou frissonnant, ses épaules, ses bras, à l’affamé. Philippe brûlait de la dévorer. Mais la cruelle endiguait l’éclosion naturelle des exigences charnelles. Sur tous les fronts, elle refrénait l’empressement du jeune mâle. Quand les mains du bien-aimé, aspirées par le parfum de la chair, devenaient trop aventureuses, elle se détachait en minaudant. Elle soustrayait toujours son corps avec grâce, veillant, par l’addition des poses enjôleuses et des regards papillonnants, à entretenir le trouble érotique. La précieuse se dérobait en entortillant ses formes, esquives ostentatoires de ses courbes, trémoussés de hanche qui ligotaient fermement la ferveur du prétendant. Elle était ainsi certaine de ne pas le décourager. En maniérant à l’excès ses gestes, l’orgueilleuse cherchait ce qu’elle feignait de dénigrer, se complaisait dans l’excitation qu’elle provoquait.
    
    Il n’empêche, la volonté de la jeune fille était impressionnante.
    
    Encore, trente ...
    ... jours de ce régime ascétique avant qu’elle n’autorise les premières caresses et l’accélération graduelle des attouchements. Lèvres ventousées, langues emmêlées et corps pressés, floraison et érection, prolifération, propagation des effusions… Une fois engagé, difficile de ne pas déraper sur la libidineuse, humide et moite, pente de la volupté.
    
    Il était hors de question qu’elle amène un garçon à la maison. La chambre de Philippe, dont les parents étaient tout aussi intransigeants, mais beaucoup plus souvent absents, abritait leurs ébats qui, bien qu’inefficients en termes de coït, n’en devenaient pas moins de plus en plus torrides.
    
    Les tourtereaux ne se voyaient pas autant qu’ils l’auraient souhaités et pour s’accorder d’infimes créneaux d’intimité, des moments d’autant plus précieux qu’ils étaient rares, il fallait jongler avec les heures de cours et de multiples obligations sociales et familiales. Sandrine était particulièrement surveillée. Ses parents ne lui accordaient que très peu de liberté. Elle devait toujours justifier de ses faits et gestes. Impensable d’avouer qu’elle avait un amoureux. Elle était dans l’obligation constante de mentir.
    
    Presque une année d’amour platonique pour consolider la complicité de ce parfait duo. Les deux inséparables se délectaient de la moindre seconde partagée. Le temps filait à toute vitesse. Une harmonie parfaite, sans jamais aucune fausse note ; insouciance heureuse, enrobée dans le miel des sourires et des rires, sur une large ...
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