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Les souris dansent
Datte: 12/06/2021, Catégories: fh, ff, Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe
... en moi avait envie de faire surface. Je fis un striptease volontairement grotesque qui fila un fou rire à Yaelle. Sensualité, zéro. Le sexe sérieux ou glamour, c’est bien, se laisser aller à être vrai alors qu’on se connaît à peine, c’est encore mieux. Je n’étais plus étudiante depuis quelques années et j’avais la chance de bosser dans un très beau cadre, ce n’était en rien une raison pour constituer une barrière entre nous, ou pire, chercher à prendre l’ascendant sur elle. Nos corps nus s’enlacèrent. Je poursuivis mon exploration en passant mes mains le long de son dos et de ses hanches. Son corps était zébré de minuscules déchirures de cette couche de peau qui ne grandit pas assez vite quand on prend de la taille. Je compris qu’elle se voyait grosse alors qu’elle était toute mince, pas maigre non, juste parfaite. Je descendis entre ses cuisses tandis qu’elle écartait sa mignonne toison entretenue de ses doigts, m’offrant un tableau d’un érotisme sans bornes. Mon cœur se serra à la vue de cicatrices à l’intérieur de ses cuisses. Des traits bien nets et parallèles, rien de naturel là-dedans. — Comment tu t’es fait ça ? — Avec un cutter. J’étais saoule. — Et idiote. Ne refais plus jamais ça. Elle ne répondit pas. Je passai délicatement ma langue sur les vestiges de ses plaies. — Je suis sérieuse. Si tu te fais du mal, ça m’en fera aussi et à Tim, et à chaque personne qui t’apprécie. — Oui, désolée… Un craquement me fit sursauter. Une sueur froide me ...
... courut instantanément dans le dos. Et si la femme de ménage avait changé son jour de passage ? Et si ma collègue venait chercher du matériel dans notre bureau commun ? Être surprise nue, la tête entre les jambes d’une jeune femme tout aussi nue, ça serait la porte assurée. Le bruit ne revint pas. J’avais probablement eu peur de mon ombre. Mais j’étais bien trop excitée pour être raisonnable. J’enfouis mon visage à la recherche de son odeur, promenant mes doigts sur son sexe, embrassant et léchant où je pouvais sans grande technique autre que celle de guetter ses réactions. Un tressaillement de la main. Un petit cri d’oiseau. Une respiration sonore. Le froissement de nos vêtements en boule sous son pied. Et l’eau qui abondait entre ses jambes. Elle ne me laissa pas le temps de la faire jouir et se redressa, me retourna et inversa les rôles. Je fermai les yeux et me laissai fondre dans le sol. — Bon sang t’es grave douée… — Merci ! fit-elle en m’embrassant, mêlant ainsi le goût de nos fluides. — … Mais je veux te donner plus de plaisir ! Et j’enfonçai mes doigts en elle, ma langue fourrée dans sa bouche, une main posée sur sa fesse pour l’empêcher de reculer. Elle ondula au-dessus de moi tandis que je gagnais millimètre par millimètre, faisant s’ouvrir ses chairs. Elle s’écroula sur moi en frissonnant. Nous terminâmes le pique-nique, à base de tomates-cerises et de fromage, enroulées dans le même plaid. J’avais quand même un peu chaud – c’était vraiment une frileuse, ...