1. Écharpe de pirate


    Datte: 09/06/2021, Catégories: fh, ff, piscine, fsoumise, cérébral, attache, Humour Auteur: Eric Grand, Source: Revebebe

    ... me ligotes allongée sur le plongeoir, face au soleil.
    — Et pourquoi le plongeoir ?
    — C’est hyper bandant un plongeoir, on dirait un énorme phallus tout aplati et moi je veux être la nymphe que tu pénètres sur cette verge extatique.
    — T’es quand même grave, sourit Jacques. Et si un voisin nous aperçoit ?
    — Mais je me fous de tes voisins, ce que je veux c’est que tu me domines sur le plongeoir, que tu te transformes en requin et que tu me bouffes toute crue.
    — Je n’aurais jamais imaginé qu’un plongeoir puisse faire autant d’effet, mais il est vrai que j’ai peu d’expérience avec les folles.
    — Tu es drôle Jacques.
    — On va voir si tu tiendras le même discours une fois allongée sur ta planche, pirate.
    — Hum… oui, une étreinte de pirate…. ton idée me plaît Jack…
    — Jack ?
    — Dès à présent, tu es Jack Sparrow et je serai ton Angelica…
    — C’est tiré de quelle histoire ?
    — Crétin ! Mais par contre…
    — Par contre ?
    — Ton écharpe est trop douce pour ce combat, il va falloir songer à des liens plus solides, plus virils.
    — De rugueux cordages de bateaux pirates ?
    — Oui, c’est tentant…
    — De solides nœuds de flibustiers ?
    — Parfait, se réjouit déjà Angelica.
    
    Abandonnant la discussion, Jacques s’en va chercher d’autres liens plus « virils ». Laissée seule, Martine prend la direction du plongeoir, ses poignets et ses bras toujours entravés dans la douceur de l’écharpe. De retour avec de multiples cordes, Jacques trouve Martine assise sur le plongeoir, soulevant ses jambes de ...
    ... manière lascive pour le provoquer.
    
    — Alors Jack, je te fais peur ?
    
    Sans répondre, Jacques s’approche de Martine, lui prend délicatement la jambe et caresse son mollet.
    
    — Jack, ce n’est pas une attitude de pirate ça, lui reproche gentiment Martine.
    — Sais-tu pourquoi le supplice de la planche terrifiait les pirates ? questionne Jacques.
    — Heu… à cause des requins ?
    — Non, ma belle, parce que les pirates ne savaient pas nager.
    — Ah bon ? répond Martine qui ne comprend pas où Jacques veut en venir.
    — Et toi, sais-tu nager ?
    
    Sans attendre de réponse, Jacques soulève vigoureusement la jambe de Martine qui bascule en arrière dans le vide séparant le plongeoir de la surface de l’eau. Au milieu d’une gerbe d’écume, Jacques attrape le regard déconcerté de Martine juste avant qu’il disparaisse dans les profondeurs de l’océan.
    
    Bonne nageuse, Martine profite de cet instant de fraîcheur et se laisse descendre au fond de la piscine. C’est seulement après quelques secondes qu’elle prend conscience d’un détail, un minuscule détail : elle est attachée ! Poussant vigoureusement avec ses jambes sur le fond de la piscine elle émerge brusquement à la surface, juste assez longtemps pour proférer un tonitruant « Salaud ! » et déjà sa tête redisparaît sous la ligne de flottaison. Mais cette fois Martine sent une présence à ses côtés et sa tête émerge à l’air libre sans qu’elle ait d’effort à fournir.
    
    — Petit salaud, répète Martine hilare.
    — Alors belle Angelina, comment c’est, ...