1. Écharpe de pirate


    Datte: 09/06/2021, Catégories: fh, ff, piscine, fsoumise, cérébral, attache, Humour Auteur: Eric Grand, Source: Revebebe

    ... partout et je ne dors plus depuis deux heures.
    — Tu as mal ? Mais c’est tellement doux, ça fait des fourmis partout.
    — Je t’en foutrais des fourmis, c’est plutôt comme si j’avais deux tonnes de plomb dans chaque bras.
    — Arrête de râler, lance Martine tout sourire, ça ne te fait aucun effet cette coquine de petite écharpe qui serpente à l’intérieur de tes cuisses ?
    — Oui, bon, c’est vrai…
    — C’est vrai quoi ?
    — C’est vrai que c’est aussi à cause de ça que je n’arrivais pas à dormir…
    — Alors pourquoi tu ronchonnes de la sorte, n’est-ce pas le plus merveilleux des réveils ?
    
    Sous le regard de Chloé, Martine s’agite à l’intérieur de son écharpe et finit par se retrouver en position assise.
    
    — Ouah, rien que s’asseoir ça rend dingue, essaye !
    
    Chloé s’agite à son tour et après quelques gloussements réussit également à s’asseoir sur son lit.
    
    — Putain ça déménage dans le slip ! s’exclame, surprise, Chloé.
    — Comme c’est bien dit… alors, elle est pas belle la vie en écharpe ? Franchement, c’est un de mes réveils les plus chauds de la culotte.
    — Ouais, un point pour toi, n’empêche que cette histoire, elle, n’est pas toute nette.
    — Je ne te comprends pas, on voulait toutes les deux vivre cette histoire, alors pourquoi tu bougonnes ?
    — Est-ce que tu te rappelles à quel moment Jacques t’a attachée ?
    — Ben… heu… s’était hier soir ?
    — Mais t’en rappelles-tu ?
    — Non, pas vraiment… et alors ?
    — Je n’ai aucun souvenir d’avoir été attachée et d’être venue me coucher ...
    ... dans cette chambre. Et puis j’ai un peu mal au crâne… plus je repense au déroulement de la soirée, plus je suis persuadée qu’on a dû bouffer une saloperie.
    — Comment ça une saloperie ?
    — Je suis certaine que Jacques nous a donné un truc pour nous faire dormir.
    — Quoi ? Mais non, tu délires.
    
    Assises face à face, les deux jeunes femmes s’enferment quelques instants dans leurs pensées. C’est finalement Martine qui rompt le silence.
    
    — Tu as peut-être raison…
    — Bien sûr que j’ai raison !
    — Mais je m’en fous, je fais confiance à Jacques, conclut de manière catégorique Martine.
    — Comment peux-tu faire confiance à un mec qui te fait des entourloupes ?
    — Parce qu’un mec qui me fait zozoter la chatte à distance ne peut pas être mauvais.
    — T’es cinglée ? Tu passes l’éponge juste parce qu’il te fait ronronner du minou ?
    — Oui… mais je vais quand même lui demander des explications.
    
    Ulcérée par l’aveuglement de son amie qui fait passer son plaisir avant sa raison, Chloé se penche vivement vers elle en assenant :
    
    — C’est pas possible, tu es complètement… oups…
    — Que se passe-t-il ? Pourquoi fais-tu cette tête-là ?
    — J’ai fait un mouvement trop brusque et… j’ai le minou qui ronronne grave…
    
    * * *
    
    Debout, adossées l’une contre l’autre, Martine et Chloé tentent de se libérer des mailles ardentes de leurs écharpes. C’est Chloé, à force d’insister, qui a réussi à convaincre Martine de l’aider à se défaire de ses liens. Mais si Chloé souhaite se libérer, Martine prend la ...
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