Le cadeau lointain - Histoires de Sexe

Le cadeau lointain

... pencher plus encore pour que ses seins apparaissent dans son champ de vision. Le spectacle lui plaisait énormément et c’est dans cette position que la dame découvrir une « énorme » protubérance qui tendait le pantalon de son ami…

6ème partie : L’effeuillage masculin

Il ne fallait pas laisser les choses ainsi, non ! Aussi elle reprit la main en se servant des siennes… Elle fit s’allonger l’homme bien au centre du lit et, se positionnant à quatre pattes aux pieds de ce qui allait devenir le navire de l’ultime voyage du jour, elle commença, tout d’abord, par lui ôter ses chaussures. Chaque lacet fut dénoué avec les dents tandis que ses mains caressaient doucement les mollets de son ami en de sensuels attouchements et de délicats tiraillements des poils. Les chaussures ainsi desserrées, elle se mit debout sur le lit, toujours chaussée de ses escarpins à talon et se pencha, présentant une fois de plus le bas de son dos à la contemplation de son amant, pour les retirer. Elles furent vite rejointes par les chaussettes qui n’avaient d’autres utilités que par le trésor de sensibilité qu’elles protégeaient. En effet, les orteils et la voûte plantaire de son ami recelaient mille et un points de sensibilité qu’elle connaissait par cœur et sollicitait sans aucune retenue. Le gros orteil, en particulier, pouvait procurer à qui savait « lui parler » des ondes de plaisir intenses dont elle n’allait certes pas priver son ami.

Celui-ci, voyant qu’il risquait de perdre pied, au propre ...

... comme au figuré, commençait à vouloir reprendre le dessus mais elle l’en dissuada, lui assurant que son tour n’était pas terminé tant qu’il était habillé et qu’il redeviendrait le maître une fois nu. Et elle reprit son effeuillage en partant cette fois de la chemise dont les boutons étaient toujours bien fermés…

Un par un, lentement et entrecoupé par des centaines de petits baisers papillons fait avec ses cils sur la poitrine de son partenaire, elle déboutonnait la chemise et descendait vers la base de celle-ci, sortie de l’étreinte du pantalon. Ses mains ne restaient pas inactives mais, en aucun cas, elles ne descendaient sous la ceinture… Elle concentrait, pour le moment, toute son attention sur le cou, les seins, les abdominaux, les côtes de l’homme qui, lui, avait interdiction absolue de bouger. À l’affût du moindre indice, elle guettait le rythme de son souffle et alternait les caresses manuelles et buccales pour l’emmener à rompre l’interdiction qu’il avait consentie… Quand elle sentit que ses mains étaient prêtes à la saisir, elle se redressa juste à temps et se releva debout sur le lit en lui laissant alors un torse hypersensible pour s’attaquer à la ceinture qui retenait symboliquement son pantalon.

De la pointe de son talon aiguille, elle entreprit de défaire la boucle du ceinturon. Les yeux de son ami était fixés sur cet éperon qui pouvait si facilement le blesser au moindre remous du lit. Il était absolument immobile et elle arriva bien sûr à ses fins, tout ...