1. Recuerdos de la Alhambra


    Datte: 07/06/2021, Catégories: fh, fplusag, hotel, voyage, amour, revede, Masturbation Oral pénétratio, fsodo, amourpass, amourcach, prememois, Auteur: Ijokpl, Source: Revebebe

    ... dans tes bras…
    
    Elle se blottit, s’enfouit dans mes bras, collée contre moi. Elle semble soudain toute petite.
    
    — Je suis soudain triste. Nous allons nous quitter, et il y a peu de chances pour que nos chemins se croisent à nouveau. Je suis triste. Je suis amoureuse, sans espoir. Nous ne pouvons être amants, je ne pourrais pas le cacher longtemps. Nous ne pouvons nous marier. Tu es si jeune pour moi ! Même si je bravais tous les regards de ma société, pourrais-tu les supporter ? Je crois que ce serait inhumain. Et si tu les supportais… tout cela pour me voir vieillir tellement plus vite que toi. Bien vite, tu regarderais les femmes de ton âge. Loyal, tu serais malheureux, ou bien tu me tromperais et je le serais. Tu ne me quitterais pas sans regretter ma fortune, mon rang. Tout cela serait dérisoire, douloureux… Pas seulement pour moi, pour toi aussi.
    
    Un silence.
    
    — Nous devrons nous quitter demain matin. Je suis triste. Quelque chose va mourir avec ton départ, mais je ne regrette pas. Je garderai cette rose ! Cette nuit est si belle, un peu de lune, des étoiles, le silence de cette eau qui coule pour nous, viens, marchons encore.
    
    Nous avons continué de parler longtemps. Je savais que tout ce qu’elle avait dit était juste. Je mourais d’envie d’en savoir plus sur elle. Elle ne répondait pas à mes questions, et je savais que cela ne me mènerait à rien.
    
    Avant de quitter le palais d’été, elle s’adossa à une colonne :
    
    — Embrasse-moi, embrasse-moi, comme si ...
    ... c’était la dernière fois.
    
    Quand nos baisers devinrent trop passionnés, je lui demandai de rentrer. Nous prîmes notre temps pour rejoindre la chambre. Elle était toujours attentive à ne pas être vue, et sans le dire nous prolongions cette promenade.
    
    La chambre était dans un beau désordre ! Quand un peu d’ordre fut remis, je repris du champagne, lui en versai.
    
    — Buvons à nous, à un amour impossible, à nos rencontres. Au plaisir que nous nous sommes donné !
    
    Elle but à contre-cœur.
    
    — Couchons-nous. Je te réveillerai demain très tôt, je te conduirai à une sortie, nous nous dirons adieu !
    
    Dans la nuit qui fut brève, ne pouvant dormir, nous refîmes l’amour, sans passion, dans la chaleur d’un tendre amour partagé. En silence. Lentement. Attentifs au moindre mouvement de l’autre. Quand un moment elle souhaita se mettre sur moi, ce fut pour faire patiemment rouler ses hanches, me caressant avec son sexe, pour faire monter mon plaisir. Nous nous sommes aimés longtemps. Puis nous nous sommes abandonnés au plaisir qui nous a emporté tous les deux. Ce fut un orgasme calme et fusionnel. Puis nous nous sommes endormis.
    
    Le matin, très tôt, je me réveillai avant que ne sonne le réveil, blotti contre elle. Elle se colla encore un peu plus contre moi. Nous restâmes ainsi. Dans le silence, la chaleur du lit, enlacés. Absorbés dans le contact de l’autre, de sa peau. Par les formes de son corps. Un moment suspendu qui n’appartenait encore qu’à nous. D’autant plus intense qu’il allait ...