1. Coralie et Élodie


    Datte: 05/06/2021, Catégories: ff, fff, portrait, Auteur: Ortrud, Source: Revebebe

    ... nature, une affiche pour le Monocle : grande, mince, je dirais maigre, des lunettes et des yeux d’acier, la main sèche et toutes les expériences dans son maintien, chevaux, jeunes filles, elle avait dû avoir des quantités de montures.
    
    Quant à l’assistance, les invitées (payantes, je l’ai su après), c’était comme un congrès d’agents d’assurance, des femmes de toutes sortes, pas d’élégance particulière, mais les tissus sentaient l’argent, les cuirs étaient beaux, et les chaussures étaient comme les voitures, intérieur cuir.
    
    On me présente, je souris, malgré une tonne de boules dans la gorge. Ce n’était pas une réunion de mannequins époustouflants, comme dans n’importe quel roman de gare, non, des femmes, quelques gros derrières, quelques amazones, quatre ou cinq très très jeunes filles dont une en jupe écossaise qui ne lâchait pas l’hôtesse d’une semelle.
    
    On a dansé, flirté, rapidement des couples se sont formés et on a commencé à voir des chemisiers ouverts, apparaître des seins, et des petites culottes sur les tapis. La bonne orgie, au féminin. Schroeder-Devrient a très bien décrit ça, alors pourquoi pas moi ? Je ne te raconterai pas le détail, je n’avais aucun moyen de faire marche arrière. J’ai seulement essayé de garder une certaine contenance, mais vers une heure du matin, quand tu es complètement à poil, que tu as déjà goûté plusieurs minettes, et que tu ne sais plus trop qui stationne entre tes cuisses, tu ne penses pas vraiment à ta pudeur.
    
    Je suis rentrée ...
    ... avec une amazone un peu saoule qui m’a gardée deux jours ; deux jours sans culotte ni soutien-gorge, sans pudeur, jusqu’à faire mes besoins avec elle. Elle voulait être fouettée, j’ai réussi à la faire reculer jusqu’à la fessée.
    
    Et voilà, après j’ai reçu des appels, des demandes, je pourrais te faire un cours de sociologie érotique. Je n’ai pas lâché mon travail, il fallait seulement que je m’organise. Après quelques semaines de fins de semaine amoureuses, j’ai fini par prendre un tiers-temps.
    
    J’ai des mères de famille excédées qui se sont découvert des tendances, qui ne peuvent pas les réaliser, pour des raisons familiales et aussi, soyons objective, économiques, alors elles viennent relever leur jupe et baisser leur culotte pour se faire sucer par une jolie fille. Elles peuvent tomber amoureuses.
    
    Le plus fréquent, ce sont les executive women, elles ne sont pas lesbiennes, elles se reposent du monde pénible dans lequel elles évoluent : généralement, ça dure une fin de semaine, on jette le tailleur veston et le petit nœud-pap, on passe à la jupe et à la petite culotte transparente pour conjuguer tout ça au féminin. Elles restent des décideurs, mais elles s’abandonnent, elles rêvent souvent, après l’amour j’ai droit aux petites caresses, aux monologues. Oui, tu as raison, c’est le côté geisha. Tiens, le nu, là, c’est une compagne qui l’a peint. Elle réalisait son vœu, peindre une femme nue dans un geste impudique ; on n’a presque pas fait l’amour, on était bien chez ...
«1234...»