1. Mon cul, pour mon mari, son patron et leurs clients. (1)


    Datte: 01/06/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... l’ébène et d’une petite blonde, presque adolescente du moins pouvait-on le croire et délurée mais étourdie, que le majordome sans cesse remettait discrètement en place, nous accueillit. J’allais avec eux à l’office pour régler les derniers détails, puis je les laissai, leur disant que j’assurerais moi-même le service pour la soirée. Nous les sonnerions si nous avions besoin d’eux et, bien sûr, quand nous aurions fini afin qu’ils fassent le ménage pour le lendemain matin.
    
    Quand je revins, la conversation était animée. On parlait en anglais. Clément avait l’air de contenir sa colère et Jacques avait l’air désespéré. Son salaire, et même son emploi, dépendaient de la survie de la boîte, sans parler de la commission si on signait.
    
    — Que se passe-t-il ? demandai-je à voix basse.
    
    — J’sais pas, ils ne veulent plus signer.
    
    — Quoi ? Pourquoi ?
    
    — On sait pas. Ils parlent entre eux en japonais. C’est très tendu. En anglais ils nous disent juste qu’il y a un problème.
    
    — Et l’interprète, qu’est-ce qu’il en dit ?
    
    — Il ne veut pas traduire.
    
    — Mais c’est pour cela que vous le payez !
    
    — C’est vrai dit Clément... Allez Tacha (il nous demandait d’user de ce diminutif), crache le morceau merde. Clélia a raison. C’est moi qui te fais bosser, alors parle ! Que se passe-t-il ?
    
    — C’est... c’est très embêtant... délicat...
    
    — J’eus comme le pressentiment que j’étais en cause, surtout à son regard de travers.
    
    — Parle, vite... C’est vital pour nous...
    
    — On peut ...
    ... en parler à part... j’veux dire, sans Clélia ?
    
    — Ah non, si on cause de moi, je veux savoir.
    
    — Bon... je vous aurais prévenu... Sonkuva Téklaté ne veut pas signer avant d’avoir fait l’amour avec toi.
    
    — Quoi ? Ce fut un cri unanime lâché par Clément Jacques et moi.
    
    — Ben c’est comme ça.
    
    — Mais quel putain de gros porc ! Son patron n’a qu’à l’envoyer chier !
    
    — Sauf que, si j’ai bien compris, Sonkuva est membre de la famille qui détient la boîte. Il était là pour apprendre... il ne devait pas intervenir mais il veut absolument faire l’amour avec toi... et il menace les deux autres de sanctions s’ils n’obéissent pas ; il va les balancer au conseil d’administration.
    
    — On est foutu ! Dit Clément désespéré.
    
    — Peut-être pas, dis-je.
    
    Les Japonais continuaient de débattre mais le plus jeune semblait avoir pris un ascendant sur les autres.
    
    — Comment ça, peut-être pas ? questionna mon mari.
    
    — Ecoute Jacques... Tu as besoin de ce travail... si la boîte ferme...
    
    — Mais pas à ce prix-là !
    
    — Quel prix ? Ce ne serait pas la première fois que nous ferions l’amour en groupe... Tu es moins regardant quand on baise avec un de tes potes... même si là c’est un peu beaucoup et que je suis la seule femme.
    
    Jacques rougit jusqu’aux oreilles et je conclus que, malgré sa proximité avec Clément, les confidences n’étaient pas allées jusque-là. On avait pourtant évoqué de le mettre dans un plan à trois mais Jacques n’avait peut-être pas osé lui en parler... sûrement ...
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