Latifa reprend du service - Histoires de Sexe

Latifa reprend du service

... particulière : aussi, je tenais à te faire bénéficier d’une mort particulièrement pénible. Celle-ci t’est taillée sur mesure. Je suis contente, car je crois avoir réussi, tu ne trouves pas, mon doux trésor, non pas adoré, mais abhorré ?

Lilith s’est installée sur mes poils pubiens, qui doivent lui paraître confortables à cause de leur épaisseur. Lorsqu’elle avance, ses huit pattes froides me chatouillent. Elle est gigantesque. Je crois que je vais m’évanouir. Ce serait mieux ainsi.

— Tu n’es qu’un déchet merdeux de l’humanité. Va crever en enfer, ordure immonde, lui dis-je entre les dents pour ne pas risquer l’intrusion soudaine de l’une des trois créatures monstrueuses.
— Je t’ai connue avec un langage plus châtié, mais on s’y retrouvera, en effet. Moi, à cause de celles que j’ai tuées de sang-froid, en te comptant dans le nombre. Et toi aussi, dès ce soir, parce que tu es une dépravée comme il y en a peu, et qui auras passé le plus clair de ton existence terrestre à forniquer avec des femmes. Là-bas, sous la houlette de Satan, on pourra éternellement continuer à se haïr câlinement, de tout notre cœur, comme on le fait sur terre, en ce moment. Nous sommes les meilleures ennemies du monde, pas vrai ? Tiens, on dirait que Judith s’intéresse à tes seins ! Elle a raison : ils sont magnifiques. J’ai tant aimé les caresser durant toutes les années que nous avons passées ensemble. J’espère que tu apprécies le physique de tes trois nouvelles amantes à leur juste valeur. Quel ...

... dommage : tu vas mourir bientôt ! Mais c’est quand même un beau spectacle, pas vrai, Mesdames ?
— Oui ! hurle la foule en cœur.

On entend des feulements de joie : certaines se masturbent et s’offrent de vibrants orgasmes. D’autres s’accouplent par deux, exaltées par le spectacle excitant que je suis en train de leur offrir. J’espère au moins qu’elles en ont pour leur argent.

Ma tortionnaire s’approche afin d’admirer l’expression épouvantée de mon visage. Je trouve encore la force d’en profiter pour lui propulser, de toutes mes forces, un crachat dans l’œil, ce qui déclenche les rires de la salle et l’oblige à s’essuyer avec un mouchoir. Ultime pied de nez bravache qui va sûrement m’occasionner des représailles. Au point où j’en suis, je m’en moque. Nolwenn tapote du bout des doigts l’abdomen des araignées pour les inciter à avancer vers ma bouche. Il me faut rassembler tout mon courage pour ne pas la supplier de mettre fin à tout ça. Cela ne servirait à rien et elle serait trop contente de m’entendre renoncer à toute fierté. Quitte à mourir de peur, autant quitter la scène avec panache.

— Bien, dit-elle, il faut que je vous laisse un petit moment pour un arrêt technique. Je reviens très vite.

Incroyable, elle quitte la scène en m’abandonnant avec les trois énormes mygales qui se promènent sur mon corps ! Mais elle revient cinq longues, très longues minutes plus tard, pendant lesquelles, heureusement, les araignées restent quasiment immobiles. Puis, immédiatement, ...