1. Fantasme et fantôme


    Datte: 13/05/2018, Catégories: fh, hplusag, fête, noculotte, Humour Auteur: Kaline.ka, Source: Revebebe

    ... terminer à pied.
    
    Arrivés devant son domicile, je lui demandai d’utiliser ses w.c. en urgence. Les cahots, l’Orangina étaient les causes. Il prit un temps pour trouver la bonne clef qui me sembla infini. C’est ça la relativité selon Bébert : vous êtes assise sur un poêle allumé : deux secondes vous semblent une éternité ; vous êtes assise à côté d’un copain que vous avez allumé, le temps qu’il se décide vous semble infini.
    
    Je pratiquais les exercices conseillés pour contrôler la vessie. Arrivée aux toilettes, soulagée de m’être retenue, l’instant de relâchement provoqua la catastrophe au moment de baisser le slip. J’inondai ma culotte. Je n’avais pas le change qui m’accompagnait d’habitude en permanence. Aussi, me débarrassai-je du sous-tif maculé. J’avais décidé de terminer ouverte à tout vent, faute de mieux. Ce change était inutile : j’avais envisagé le retour dans la chambre de mon partenaire de TP ou dans la mienne où les capotes en préservaient.
    
    Pourquoi se crut-il obligé de m’offrir un « dernier verre » avant de me reconduire. Je refusai qu’il me reconduisît. Mais, accepter son offre du dernier coup pour la route, était la meilleure façon de mettre rapidement un terme à ses civilités. Je m’assis dans un des fauteuils qui faisaient face à une table basse et un divan. J’attendis le verre d’eau. Il revint rapidement avec celui-ci et la bière qu’il s’était servie. Il s’assit dans le divan face à moi. Je pris bientôt conscience de l’absence du sous-vêtement à la ...
    ... fixité de son regard. Je refermai lentement les cuisses. Je me levai, posai le verre sur la table. Il était temps de partir. Il se leva, vint vers moi.
    
    — Tu ne peux pas me laisser comme ça, sur un ton suppliant.
    
    C’était l’excuse bateau (mal au ventre, et autres raisons physiologiques que chacun-chacune savent bidons). Je préférai négocier. Je savais par expérience qu’un mâle en rut pouvait être extrêmement agressif sur son territoire. Être rudoyée serait le prolongement d’une matinée mal commencée.
    
    — Aviez-vous prévu les prophylactiques ? Je ne tiens pas à récolter une maladie ou être engrossée. Peut-être voudriez-vous que nous allions en chercher au distributeur de la pharmacie proche ?
    — Je n’ai eu aucune relation depuis que j’ai quitté ma femme, voilà dix mois, m’informa-t-il.
    — Je ne sais pas où votre épouse a traîné, répliquai-je.
    — J’ai fait un test après la rupture, bien que nous n’eussions plus de relation depuis plus de deux mois.
    — Vous m’imposez un rapport non protégé, non désiré ?
    — Es-tu certaine de ce que tu ne cherchais en montant ici ?
    
    Que croyait-il : ma rupture avec le kiné n’avait pas été évoquée. La dérobade de mon invité non plus. Qu’essayait-il de me faire admettre ? Le sexe a ses raisons que la raison ignore.
    
    — Tu ne peux pas me laisser comme ça, après m’avoir allumé. Tu ne peux me laisser ainsi, répéta-t-il en avançant.
    
    Je ne pus esquiver. Il me prit dans ses bras, tenta de m’embrasser.
    
    — J’embrasse pas pour baiser. On ne se ...
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