La tour infernale
Datte: 15/05/2021,
Catégories:
fh,
inconnu,
Collègues / Travail
piscine,
ascenseur,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
aliments,
Humour
sf,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... fit un sourire.
— Bonjour, quelle heure est-il ?
— Bonjour. 9 h 30. Tu as bien dormi ?
— Comme un bébé.
— Moi aussi ; je suis même étonné, je suis pourtant insomniaque.
Ils semblaient gênés tous deux. Ils se remémoraient les événements de la nuit.
— J’ai un souci : j’ai envie de faire pipi. Je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps.
Elle semblait honteuse de devoir avouer ça.
Merde, je n’avais pas pensé à ce truc ; je vais devoir improviser. Peux pas penser à tout non plus.
Max passa son boxer et vint tripatouiller de nouveau le bouton d’alarme.
— Je nous vois mal passer le week-end ici. Sans boisson, nourriture et toilettes.
— Je n’imagine même pas la tête de mes collègues lundi lorsque nous sortirons d’ici, dit-elle en passant ses vêtements.
Vous n’imaginez même pas la surprise que vous allez avoir… maintenant.
La cabine grinça, vibra, descendit de quelques centimètres avec un grand bruit.
J’aime bien faire du cinéma…
L’ascenseur émit un hoquet, se remit en mouvement.
— Qu’est-ce que c’est que ce bordel !
La cabine remontait lentement et agitée de soubresauts.
Angélique se blottit de nouveau dans les bras de Max.
Alors qu’ils perdaient espoir – ils se voyaient déjà réduits en bouillie au bas de l’immeuble au terme d’une chute de près de huit cents mètres – l’appareil s’immobilisa dans une dernière secousse. Les portes s’ouvrirent.
— 377èèème, bêla la voix désincarnée.
L’appareil gémit et s’éteignit ...
... définitivement.
— Nous sommes revenus à notre point de départ. Dans l’espace directorial.
— Encore coincés ! lui répondit-elle.
— Oui, mais en mieux : il y a un grand bureau qui sert de living, un salon, une petite chambre, une salle d’eau, de la nourriture, un réfrigérateur, de la boisson et une vue imprenable. Bienvenue dans la suite royale. Champagne, foie gras : vous allez passer un week-end de rêve et oublier tous vos malheurs, chère Damoiselle.
Il faisait le guide, tel un majordome stylé.
Derrière eux l’ascenseur resta portes ouvertes, inerte.
— Que va dire le patron quand il va nous trouver ici ? Nous allons perdre notre boulot.
— Je le connais un peu ; il comprendra. Tu n’avais pas envie de…
— Si !
— Les toilettes sont derrière cette cloison.
Il la regarda courir vers les toilettes en souriant.
— Il y a une douche. Je peux en prendre une, à ton avis ?
— Attends, j’arrive. C’est un modèle assez spécial, pas besoin de savon.
Il essaya de nouveau son portable, la ligne fixe, Internet, sans plus de résultats que la veille.
Bien évidemment que j’ai coupé ces réseaux. Pas né de la dernière pluie !
Avant de la rejoindre, il fit un saut dans le bureau pour retirer les photos de lui, surtout celles avec sa fiancée et les fourrer dans un tiroir.
J’ai beaucoup appris en matière de sexualité ces derniers jours. Des trucs que je ne connaissais pas.
Le dimanche soir, elle gisait affalée sur le canapé, les jambes largement ouvertes. Elle caressait les cheveux ...