1. Luce bourgeoise adultère malgré elle (8) : Le poissonnier piégé par une queue de… poisson.


    Datte: 12/05/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Reveevasion, Source: Hds

    ... Luce en lâchant d'une voix étranglée qui traduisait son émotion :
    
    - Aucunes n'étaient aussi magnifiques et distinguées que vous !
    
    - Et vous oseriez me "tirer" moi aussi ? Quand même ? Osa-t-elle sur un ton langoureux .
    
    Surpris par l'obscénité du mot cette fois utilisé sans ambiguité, le poissonnier encore incrédule répondit :
    
    - Vous… vous en avez envie madame ?
    
    Luce décroisa ses cuisses qui se dévoilèrent encore plus malgré la tension de la jupe serrée tout en déclarant d'une voix ferme et glaciale :
    
    - Viens t'en rendre compte toi-même.
    
    Elle saisit le poignet droit de Léon et le dirigea entre ses cuisses à demi-écartées. Surpris par son audace mais encouragé par l'initiative prometteuse, il se pencha vers elle et l'embrassa sans douceur ce dont elle le remercia en poussant sa langue entre ses lèvres épaisses. Cet assaut pernicieux libéra complètement l'ardeur de l'homme qui accepta ce combat sensuel de langues affamées. Sa main remonta aussi vite entre les cuisses et se posa sur le renflement satiné qui manifestait son attente à gros bouillons de liqueur. Tandis que les langues s'enchantaient dans une chorégraphie baveuse savamment improvisée, la dame soulevait son ventre pour mieux l'offrir aux doigts fureteurs qui jouaient au prince charmant sur un clitoris endormi. Elle planta ses ongles sur la nuque de Léon pour pousser au paroxysme ce baiser qui devenait brutal jusqu'à ce que les petites dents de Luce échappèrent à son contrôle en se plantant dans ...
    ... la langue de Léon au moment où les doigts firent exploser l'orgasme de la femme du sénateur-maire, à l'abri dans cette camionnette aux effluves de marée embourbée dans un chemin forestier.
    
    Poulardon, pour qui la douleur subie parut si douce, profita de l'abandon momentané pour reprendre la situation en mains en embrassant délicatement sa conquête et en déboutonnant la veste du tailleur. Sa main se posa sur un sein qui manifesta aussitôt sa reconnaissance comme si le téton voulait lire ses lignes de sa main. Il s'y prêta avec bonheur en écrasant la pomme moelleuse pour mieux ressentir l'agression de sa pointe. Son autre main vint satisfaire l'impatience de l'autre téton en le roulant à travers le satin entre son pouce et son index. Il n'en fallait pas plus pour rallumer les braises dans le corps de la dame qui gigotait avec l'indécence de l'éblouissement. L'habile Casanova sut la faire repartir dans les nuages où ses hurlements tutoyèrent la cime des arbres de la forêt.
    
    Oubliant les impératifs de sa tournée, le poissonnier la regardait reprendre ses esprits : sa coiffure ensauvagée ; ses pommettes rougeoyantes ; sa bouche barbouillée ; sa gorge dépoitraillée ; sa jupe devenue inopérante ; une jarretelle libérée ; des bas plissés ; un escarpin évadé… Il croyait rêver. Il possédait l'inestimable. Elle lui sourit tendrement en recherchant son souffle.
    
    - Je comprends pourquoi toutes les femmes de cette ville sont folles de toi !
    
    - Mais tu es la seule qui me rend fou ! ...
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