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Luce bourgeoise adultère malgré elle (8) : Le poissonnier piégé par une queue de… poisson.
Datte: 12/05/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Reveevasion, Source: Hds
... rayonnait de malice. Se pourrait-il que cette beauté inaccessible se révèle aussi salope que ses congénères ? pensait-il en n'osant crier victoire tellement il avait toujours considéré la sophistiquée et pimpante première dame de la ville comme un rêve interdit. C'est exactement ce que la si lucide Luce lisait dans le regard bleu délavé qui rendait encore plus troublant le charme dévastateur de celui qui ne comptait plus le nombre de cocus qu'il avait généré. - Mon cher Léon, vous ne savez sans doute pas que je suis une femme éprise de la nature et que mon romantisme me pousse à de longues promenades de contemplation. Aussi, je voulais satisfaire ce besoin autour du petit lac des Moines, malheureusement ce chemin qui y mène, après les derniers orages, est tellement impraticable que je crains que ma mini ne s'y embourbe. Seriez-vous diligent au point de m'y emmener avec votre camionnette ? Le poissonnier, déstabilisé par la singularité de ces propos, resta sans réponse, le temps que son regard examinât la tenue de la belle bourgeoise qui, avec son chapeau pourvu d'une voilette cérémonieuse, son tailleur ajusté, ses escarpins inopportuns, était en train de le mener en bateau. Il se préparait à lui signaler son incrédulité quant à l'explication champêtre fournie, lorsque ses yeux rencontrèrent le beau regard gris qui lui souriait en sollicitant sa clémence et le partage d'un mensonge trop gros pour être honnête. Il comprit ainsi que le bateau que lui montait madame ...
... Saint-Sauveur n'était pas chimérique mais au contraire une proposition bien réelle d'embarquement pour Cythère. Sa réaction enchanta Luce car il eut la double élégance de ne pas répondre verbalement à sa supercherie et d'ouvrir la portière de la mini cooper pour qu'elle descendît. Elle lui offrit en récompense le spectacle de ses cuisses s'ouvrant largement pour s'extraire de la voiture dont le châssis surbaissé servait d'alibi à la révélation du spectacle licencieux de trésors harnachés de satin et dentelles. La montée dans la camionnette permit au poissonnier de juger de la rotondité tentatrice du fessier. Le convoi aux intentions voluptueuses put s'ébranler difficilement sur le chemin forestier boueux. Luce rompit enfin le silence qui s'était fait receleur d'armes séductrices : - Nous sommes ici sur votre territoire de chasse, n'est-ce-pas Poulardon ? Et elle croisa ses cuisses dans un glissement sonore orchestré par le nylon sournois. - Je viens quelquefois à l'automne avec quelques amis tirer les sangliers quand je suis invité, répondit-il nonchalamment sans donner l'impression de saisir l'allusion possible car son attention était mobilisée par le spectacle des cuisses à demi découvertes. - Les biches aussi non ? osa la perfide en appuyant sur la confusion. - Je crains que nous ne puissions aller plus loin car le chemin est trop impraticable, madame. - Alors arrêtons-nous et parlez moi de… ces biches. Oubliant sa retenue, il entra enfin dans le jeu de ...