1. Le tableau noir.


    Datte: 12/05/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Alainylon, Source: Hds

    ... le réalisé par l’intermédiaire de cette rédaction, oui ! Vous avez bien lu. Que risquai-je ? Pas grand-chose. Au pire une semaine de renvoie, au mieux un manifeste d’intérêt de mon enseignante pour ma personne. Je l’avais tellement pensé que j’ai cru un instant l’avoir dit à haute voix.
    
    N’avait-elle pas appréciait jusqu’alors mon écriture. Au point d’en garder deux de mes précédents exposées. Qu’elle avait trouvé tant attrayante, (ses dires). Qu’elle s’était même permis sous mon aval bien sûr de le lire à l‘assemblée. Ce qui m‘avait valu de la moquerie de leur part dès la sortie de la cour.
    
    Je me promis que pour Francine, j’allais me surpasser. Et je m’en devoir à noircir la feuille posée devant moi sur le pupitre :
    
    Il se trouvait que je partageais ma chambre avec ma grand-mère de passage chez moi. Elle était déjà coucher quand je fis éruption dans la pièce en ce mercredi soir. Pour ne pas la réveiller je m’étais muni d’une lampe électrique. Après m’être déshabillé sous les renflements de ma mamie, je me suis couché dans le petit lit adoption laissant mon grand lit à la disposition de ma grand-mère. J’ai éteins la lampe et les yeux grands ouverts j’admirais le clair de lune à travers la fenêtre dont les volets n‘avaient pas été tiré. C’est alors qu’un bruit d’étoffe s’est fait entendre, qui vint perturber ma contemplation. Je me suis saisis de ma lampe et je l’ai allumé pour m’apercevoir que mon tas de fringue avait dégringolé sur le sol entrainant dans sa chute ...
    ... une partie de vêtement de ma grand-mère.
    
    À regret je me suis levé pour les remettre à leur place. Ma grand-mère ronflait de plus belle. Un après l’autre je les ai remis à cheval sur le dossier de chaise jusqu’à ce que je tombe sur le collant couleur pêche. Que j’ai examiné avec une infinie tendresse.
    
    Difficile de croire que ce morceau de nylon qui semble si neutre, et portée par de millions de femmes dans le monde, puisse avoir un tel effet sur des personnes comme moi.
    
    J’ai tâtonné les mille et un détails entre mes doigts. Jusqu’à senti que l’entrejambe était souillé. Qu’il se dégageait de ce dernier une odeur forte, enivrante. Qui était le résultat de pas mal d’heure de marinage. Mortellement excité, je n‘ai pas trouvé mieux que de le porter à mes narines. Putain ! Que c’était du tout bon pour mes narines.
    
    Ma grand-mère ronflait de plus belle. L’addition des deux actes a fait que j’ai perdu les pétales. À prendre le risque de diriger le faisceau de lumière en direction de l’endroit où dormait mamie. Et de constater qu’elle avait les yeux fermés, la bouche ouverte. La voir ainsi abandonnée déclencha en moi un certain émoi qui se traduisit bientôt par un méfait de ma part.
    
    Au point de m’approcher du pied du lit. Comme si j’avais été téléguidé. Où je me suis agenouillé. Prenant la décision folle, d’écarter les draps, mais aussi de pointer le faisceau sous le tunnel d’étoffe pour apercevoir les jambes de l’endormie. Confiant, et encouragé par ses ronflements, j’ai ...
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