La machine à laver
Datte: 10/05/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
hagé,
couple,
couplus,
extracon,
cadeau,
cocus,
inconnu,
nympho,
fépilée,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
double,
fsodo,
Humour
totalsexe,
Auteur: Alain Allain, Source: Revebebe
... une corne de rhinocéros, ou encore une sorte de champignon phalloïde. Le gland, boulu comme un pruneau, fendu comme une paire de fesses, pourpre, congestionné, était tant en disproportion avec la hampe qui le supportait qu’il paraissait comme un rajout. Maryse s’était emparée de la chose comme on saisit un petit haltère de musculation, et agitait sa paume entre la boule haute et les pelotes basses.
Les yeux rivés sur l’œil-de-bœuf, elle abandonna sa première sucette et posa l’oreille sur le nombril du bedonnant. Dégageant sa chevelure pour qu’on la voie bien, elle descendit son joli visage dans la garrigue pubienne, tout près du pruneau, et tira la langue. Le méat qui bavait d’impatience lui avait déjà englué les doigts. L’une après l’autre, de manière ostentatoire, elle suça ses phalanges avant de donner un premier coup de langue sur le fruit rubicond.
« Chérie, non, pas lui… » Trop tard : une grosse paluche appuyée sur la nuque l’avait forcée à gober le pommeau de chair. Bien qu’ayant gardé ses mains dans le dos, Vincent endura une contraction de son sexe et assista à l’évacuation d’un long jet de crème ; un seul, comme un orgasme partiel. Sa tige resta d’acier, animée de spasmes, mais sans plus éjaculer. Cela ne lui était jamais arrivé. Sa femme le rendait fou, le rendait autre.
Elle-même était devenue méconnaissable entre les mains de ces deux hommes ordinaires, vulgaires, qui se servaient d’elle pour assouvir des besoins que leur quotidien leur interdisait ...
... peut-être ; absence de femme ? Épouse frigide ? Enquiquineuse de 90 kg amoureuse d’Alain Delon ? En tout cas, elle se faisait tâter et malaxer les cuisses, les seins, les fesses et la vulve comme de la pâte à pain tombée du ciel dans le pétrin d’un boulanger affamé. Elle était une déesse, elle était une pute, elle était un rêve en chair et en os (surtout en chair) dont il fallait profiter. Vincent pensait qu’elle faisait cela pour lui ; elle, pensait qu’elle faisait la bonne Samaritaine pour tous, et les deux gratifiés pensaient qu’ils avaient décroché le gros lot et que ça n’arrive qu’une fois dans la vie. Mais à la vérité, personne ne faisait grand usage de ses neurones.
Maryse suçotait la mirabelle du plombier tout en l’allaitant de ses liqueurs intimes ; Simplet avait coincé son gland dans une aisselle glabre et, à travers la soie, massait les nibards à pleines mains, tandis que Vincent, la pupille dilatée, redoutait que la suite des événements ne le fasse éjaculer précocement.« Vicieuse, débauchée, cochonne… » La destinataire de ces hommages muets ne cessait de provoquer son voyeur chéri. Pour le défier plus encore, elle se releva de son accroupissement, retira sa culotte mouillée qu’elle jeta contre l’œil-de-bœuf et se débarrassa de son déshabillé qu’elle accrocha comme à une patère au bambou de Mustapha.
Si, à cet instant, les télévisions du monde entier avaient pu abandonner leur soporifique, leur désinformation, leurs calamités et autres horreurs liées à des ...