1. Les amants de Lady Schneckerley (5)


    Datte: 09/05/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... je l’ai tué, je l’ai tué... je vais être pendu...
    
    La panique le gagnait.
    
    — Pendu pour avoir débarrassé le monde d’une telle ordure... moi vivante, cela n’arrivera pas.
    
    Comme je parlai, Ann survint
    
    — Mon Dieu Madame, que se passe-t-il. Ces cris... qu’arrive-t-il ?
    
    Je lui racontai tout.
    
    — Comment nous débarrasser du corps ?
    
    — Expliquons le tout au shérif.
    
    — Si j’étais sûr d’éviter la pendaison à ce pauvre Bo Tom ! Il est esclave et même pour sauver sa maîtresse... d’ailleurs il faudrait que je raconte tout... Quelle honte !
    
    — Qu’il s’enfuie alors !
    
    — Pour aller où... Sur cette île, il sera rattrapé... Et on s’enfuit quand on est coupable.
    
    — J’ai peut-être une idée.
    
    Elle était bonne. Nous résolûmes de porter le cadavre dans sa bicoque, de l’allonger sur son lit et d’y mettre le feu. Les esclaves regagneraient leur logement et nous les enfermerions à double tour laissant les clefs sur le cadavre et prétextant ainsi n’avoir pas pu trouver le régisseur et mobiliser les noirs pour éteindre le sinistre. L’incendie sans doute se verrait de loin, mais le temps que les secours arrivent des maisons les plus proches, tout serait fini.
    
    Nous fîmes ainsi après que je me fus changée.
    
    Tout se passa comme convenu. Ann et moi étions devant la cabane qui n’était plus que brasier quand arrivèrent les premiers secours. Nous parûmes affolées, disant que nous n’avions rien pu faire faute de savoir comme libérer nos esclaves. Quand un serviteur d’un domaine ...
    ... voisin fit sauter les verrous de la cabane de nos esclaves, nous dûmes encore faire tomber leurs fers, si bien que lorsque les premiers seaux d’eau, la cahute n’était qu’un brasier effondré et ronflant.
    
    L’un des voisins, qui étaient de plus en plus nombreux, se demanda si mon régisseur n’était pas quelque part à boire en ville, ou même cuvant son alcool dans quelques fossés et qu’il serait bien puni de voir ainsi son logis...
    
    — Mais comment le feu a-t-il pris ? Demanda une voisine accompagnée de sa servante.
    
    — Nous l’ignorons.
    
    Alors vint à l’idée que le régisseur pouvait être à l’intérieur. On envoya chercher la justice et on attendit le matin, quand le feu fut éteint pour enlever les décombres tièdes et découvrir le cadavre calciné du régisseur. Comme nous l’avions laissé allongé sur le ventre, son crâne défoncé fit penser qu’en brûlant une poutre, dont il restait de lourds tronçons à côté, s’était effondrée sur lui. On découvrit le trousseau de clefs à moitié fondu, des bouteilles d’alcool vides. Il fut conclu à l’incendie.
    
    Quelqu’un proposa d’enfermer les esclaves mais je suggérai qu’on les laissa sans entraves me portant garante qu’ils auraient à cœur de servir leur maîtresse dans une épreuve pareille.
    
    On me conseilla de trouver un nouveau régisseur. Je pensai à Gingenrdick et promis qu’il viendrait dans trois mois. D’ici là, avec huit esclaves je saurais me débrouiller. Les femmes des alentours me consolèrent et on me laissa enfin seule. C’était déjà ...
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