1. Les amants de Lady Schneckerley (5)


    Datte: 09/05/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... elles apaisèrent un peu ma faim...
    
    Le lendemain mon mari et Arthur partirent. Je restai seule avec Ann et le régisseur, plus une poignée d’esclaves noirs comme l’ébène, jeunes... huit en tout.
    
    Je les vis au travail. Le régisseur faisait du zèle pour montrer qu’il tenait la maison en main. Les coups pleuvaient.
    
    Torses nus, portant des vêtements élimés pour la plupart qui leur collaient littéralement aux fesses et aux cuisses, sans parler de leur gousset, leur formidable bulge, je me surpris à admirer la virilité des esclaves et même, à ma grande confusion à les trouver beaux, désirables... En même temps que la concupiscence me submergeait, je sentis le rouge me monter au front comme si on lisait dans mes pensées. Il me fallait lutter contre mes préjugés sur les hommes de couleur, mais à voir leur corps, je me demandai comment on pouvait les trouver inférieurs. Du reste, ma vie sexuelle faisait peu de cas des règles et conventions et de toute leur hypocrisie.
    
    — Pourquoi n’y a-t-il pas de femmes Dave ? Demandai-je au régisseur.
    
    — Ces babouins ne pensent qu’à forniquer... et si on leur en met, on n’obtient plus rien. Quant à leurs femelles, elles sont encore plus vilaines qu’eux et très fainéantes.
    
    — Je ne les trouve pas si vilains...
    
    Cette remarque m’attira un regard foudroyant suivi d’un sourire ironique. Puis il y eut crachat. Je feignis d’ignorer l’offense, d’ailleurs plus choquée par l’absolu manque d’humanité de ce monstre.
    
    Le soir tombe tôt sous ...
    ... les tropiques, mais je profitai de la douceur montant de l’océan après cette journée bien chaude. Fenêtre ouverte je contemplai les étoiles. J’étais en déshabillé léger, rêvant à ses corps musclés d’esclaves, comme je n’en avais jamais vus, pas même chez les matelots. Ann était couchée.
    
    Soudain j’entendis un claquement sec puis un cri et cela se répéta. On donnait du fouet !
    
    Je sortis.
    
    Devant les communs, sept esclaves étaient à genoux enchaînés, pendant qu’un huitième, entièrement nu, était attaché à un poteau. Dave le flagellait à la lumière des torches. Son fusil posé à côté.
    
    C’était le plus grand et le plus musclé de tous, et le régisseur, bouteille de rhum à la main, s’acharnait sur lui.
    
    Je m’interposai trouvant ce comportement abject et cruel.
    
    — Vous êtes fou ! Cessez de brutaliser cet homme.
    
    — Cet homme, oh, oh, Milady voit un... homme... oh, oh... Milady aime donc ces bêtes-là !
    
    Et il leva le bras en laissant éclater un rire sardonique.
    
    Je le retins.
    
    — Qu’a-t-il fait ?
    
    — C’est le plus mauvais de tous... fainéant, voleur... toujours prêt à dérober plus que sa ration... et ce soir, je l’ai surpris... Oh j’ose à peine le dire à votre grâce... je l’ai surpris allongé sur un autre...
    
    — Allongé, comment allongé ?
    
    — Dame, Milady... sans femelle, on trouve quand même le moyen de se livrer à toutes les abominations, même contre nature... On ne peut tolérer une telle dépravation... n’est-ce pas ? dit-il avec une sorte de provocation dans le ...
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