1. Vie de château


    Datte: 11/05/2018, Catégories: fh, inconnu, vacances, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe jeu, portrait, Humour historiqu, fantastiq, Auteur: MarcK, Source: Revebebe

    ... renfort.
    
    Pour les plantes comme pour les hommes, il fallait des soins constants et de l’amour, et le château en manquait désormais de manière éloquente ; la visite superficielle de foule endimanchée ou même les exploits érotiques d’un couple délirant ne sauraient suffire à compenser cet état d’abandon et la désertion d’une maison. Mais mademoiselle « tailleur-strict-et-chignon » ne nous épargnerait pas sa science hydraulique et botanique, acquise en quatre clics d’Internet. Tandis que tous souffraient, achevés par la moiteur, et concentrés désormais sur une seule chose, attraper la moindre molécule d’air un peu frais filant par saccades sous le toit de cristal, je restais encore une fois à l’écart.
    
    À travers le verre sale, entre deux fougères en polyuréthanne, je vis alors mon couple appuyés contre le puits dans la cour. Plus rien désormais ne les dissimulait, alors que l’un et l’autre se trouvaient dans le costume qu’ils portaient au premier jour de leur existence et en accord avec le cadre paradisiaque qu’avait dû être le décor de cette serre, du temps de sa splendeur.
    
    Je retins mon souffle, n’osant ciller par peur de détourner l’attention du groupe, braqué sur la pollinisation des espèces équatoriales, plus par lassitude et harassement que par réel intérêt. Moins que jamais, je ne désirais, par l’éclat d’un scandale dévoilé, rompre le charme de cet Éden retrouvé, où je tenais un peu le rôle du Créateur découvrant l’innocence perdue des légitimes propriétaires de ...
    ... cet espace déserté. Du coin de l’œil donc, je vis Barbella s’appuyer de face sur la margelle en écartant légèrement les jambes, défiant son compagnon d’un sourire par-dessus son épaule.
    
    Malgré la distance et l’écran poussiéreux, les masses de ses deux fesses frémissaient avec éloquence, et Ken ne la fit pas attendre plus longtemps, la pénétrant avec douceur et assurance. Les coups de boutoir de plus en plus forts la soulevaient par instant, et sur la pointe des pieds, les jambes infiniment longues, Barbella crispait ses mains sur les montants forgés du puits qui vibraient d’autant. Ne doutant plus que ce spectacle m’était finalement réservé, je brûlais de voir son visage sous l’effet de cette forte sodomie et comme ayant perçu mon désir, le couple fit volte-face, et dans une curieuse acrobatie, lui assis désormais sur la margelle, elle agrippée au fer forgé, les pieds en appui sur des pierres à mi-hauteur, elle reprit en elle son sexe, balançant d’avant en arrière son bassin avec une certaine frénésie. Sur son visage alternaient de même, rictus de douleur et joie indicible, les yeux fermés sur un bonheur apparemment total ; au gré de ces saccades, son mont de vénus, sous un fin duvet exposait une vulve purpurine qui appelait au secours.
    
    La sueur coulant de mon front me piquait les yeux, une gêne qui seule, j’en étais sûr, les empêchaient de sortir de leurs orbites. Je sentis pourtant une ombre surgir à l’autre bout de la cour, et le temps de cligner des yeux pour éviter ...
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