1. Vie de château


    Datte: 11/05/2018, Catégories: fh, inconnu, vacances, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe jeu, portrait, Humour historiqu, fantastiq, Auteur: MarcK, Source: Revebebe

    ... la brûlure du sel, la silhouette s’était rapprochée du puits. Les deux effrontés l’avaient également remarqué et un instant mirent fin à leurs ébats.
    
    Le souffle coupé mais toujours immobile, j’attendais comment cette histoire allait se terminer, espérant en gardant le silence, qu’un miracle pourrait tout de même survenir et limiter le scandale. Un jardinier, de belle allure et nullement effarouché par le tableau qu’il venait de surprendre, s’avançait vers eux, sans donner aucune alerte. Puis, commença entre les trois une courte négociation sans que personne ne perde son calme, ni sa bonne humeur. Loin d’être gênés, ils semblaient même rire du caractère vaudevillesque de la situation, puis Barbella osa vers le nouveau venu une caresse du front jusque derrière l’oreille faisant tomber son chapeau de paille.
    
    L’allure générale, l’épaisseur de ses membres et de son cou laissaient croire à un homme d’âge mûr mais le visage découvert était celui d’un trentenaire, égal en cela au couple qui entreprit alors de le dévêtir. Je m’intéressai un court instant à ce que devenait le reste du groupe : l’exposé, heureusement, s’éternisait et nul ne semblait plus avoir suffisamment de force pour regarder ce qui se passait dehors. Le jardinier largement dénudé, était maintenant sur la margelle et Barbella, me tournant le dos, sans préliminaire, grimpait sur le rebord et s’accroupit sur le corps puissant de son nouveau compagnon, faisant à nouveau relever son postérieur avec cadence.
    
    Le ...
    ... temps de m’essuyer le front avec une économie de mouvement pour ne pas troubler l’immobilité apparente qui m’entourait, et Ken avait rejoint le duo, se réservant l’arrière-garde et pilonnant à nouveau avec fougue le corps de Barbella, prise entre les deux hommes. L’équilibre étrange auquel ils étaient parvenus au-dessus de ce puits devaient sans doute ajouter à leur excitation et je n’aurais su dire dans cette agitation, ce qui tremblait le plus, de l’arcade forgée ou de l’assemblage corporel. Combien de temps allait durer cette extraordinaire fantaisie, me dis-je, en moi-même, ne sachant si j’assistais à un rêve, un cauchemar, ou à un épisode si rocambolesque que personne ne me croirait ? Sauf à révéler par un cri d’alerte aux autres ce qui se passait, là, à portée de main.
    
    Mais, l’ensemble comportait une touche de sacré, auréolé d’une sphère intouchable et, au fond de moi, je désirais que cela dure toujours. J’étais de toute façon hypnotisé, vitrifié, incapable désormais de bouger ou de parler, et dans ce qui suivit, à une vitesse sidérante, je crus comme sortir d’un délire somnambule. Il y eut d’abord une pression affectueuse sur mon bras que je sentis mais de très loin.
    
    Je tournai la tête. Julie, à nouveau inquiète, me fixait et peut-être m’adressait des mots que je n’entendis pas car, en regardant compulsivement vers la cour, je découvris l’horreur de ce qui se déroulait : le jardinier avait disparu, et considérant l’effarement de Barbella penchée sur le trou, je ...
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