1. Vie de château


    Datte: 11/05/2018, Catégories: fh, inconnu, vacances, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe jeu, portrait, Humour historiqu, fantastiq, Auteur: MarcK, Source: Revebebe

    ... envoûtait le voyeur presque involontaire que j’étais. J’aurais encore voulu jouir de la scène avant que la ballerine, cambrée à l’excès, ne tombe en syncope, rêvant même de contempler la scène de dos, avec une silhouette qui devait évoquer Man Ray et son humanoïde violoncelle, mais il me fallait à nouveau suivre la procession touristique.
    
    Cependant, à peine étions-nous tous dans l’antichambre où aurait dormi Maupassant lors d’une hypothétique – et selon moi, peu probable – visite du château, qu’une fois pris un poste d’observation sans danger d’être repéré par les uns ou les autres, je découvris mes aventuriers du châlit perdu, totalement dénudés, installés et déjà affairés sous le baldaquin.
    
    Je ne m’étonnai qu’à moitié de la célérité avec laquelle ils avaient su se remettre du concert précédent et coloniser l’espace suivant. Comme s’ils étaient des habitués, leur parcours relevait certes du défi mais ils semblaient avoir toujours connu ces lieux, et de fait, dans cet impudique concours, ils s’étaient approprié la maison dans chacun de ses recoins, d’une manière quelque peu bestiale, comme un animal délimite son territoire.
    
    Il aurait été malvenu que je fasse la leçon par la preuve à mes compagnons de visite, mais les deux amants prouvaient que dans un lit ancien, on ne se tenait pas nécessairement allongé. Barbella chevauchait Ken, lui-même à moitié assis, appuyant son dos contre un énorme oreiller. La posture lui permettait d’admirer pleinement le corps de sa ...
    ... belle dressé et mouvant dont seul le dos, entre ses bras tendus vers les tentures du lit, sa longue chevelure ondulante et les fesses charnues m’étaient visibles. N’y tenant plus, je m’esquivai pour revenir dans la pièce sans éveiller aucune attention, et me glissant le long du mur, toujours dans l’ombre, je m’approchai du couple sur leur droite, au point que je sentais la chaleur qui émanait de leurs draps en désordre, que le murmure de leurs efforts m’incluait presque dans leurs ébats.
    
    Comme elle s’était encore davantage cambrée, Barbella exposait à ma vue désormais sa poitrine parfaitement galbée et si ferme que la masse ne s’agitait presque pas en dépit des soubresauts de son corps exultant. Une fine couche de sueur, accrochant la poussière d’une literie qui n’avait pas dû être aérée depuis longtemps, créait une impression fantomatique, le luisant de la peau légèrement voilé par ce tulle du passé.
    
    Je distinguai également nettement le sexe de l’homme, toujours pas épuisé par cette course épuisante, lançant et relançant dans un mouvement perpétuel le bassin vers le haut. Sa vigueur et son endurance étaient proprement incroyables, tout comme cette absence de vergogne et cette ignorance du danger. J’étais sur le point de les saisir, d’en appeler à leur bon sens, de les insulter presque pour les sortir de cette bulle où ils s’étaient enfermés, mais que leur reprochai-je au juste ? Leur folie, leur impudeur, le mépris pour le monde, ou le bonheur extrême qu’ils exhibaient et ...
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