1. Vie de château


    Datte: 11/05/2018, Catégories: fh, inconnu, vacances, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe jeu, portrait, Humour historiqu, fantastiq, Auteur: MarcK, Source: Revebebe

    ... le siège, malgré le feu mis dans leur sens, malgré la menace d’une explosion imminente.
    
    Il me fallut néanmoins abandonner mon poste de guet pour grimper, le souffle court, la montée de marbre. Le groupe atteignait déjà le premier étage et un trop grand retard de ma part aurait attiré les soupçons et la curiosité des visiteurs ou l’un d’entre eux, avec lesquels je ne comptais aucunement partager le privilège qui m’était offert.
    
    Je perdis de vue quelques instants ces coquins iconoclastes en traversant un couloir transformé en galerie de peinture. Les derniers propriétaires y avaient accumulés dans un joyeux désordre, des œuvres de valeurs très variées mais toutes consacrées à l’érotisme. Notre guide, légèrement rougissante, passa devant les croûtes et les chefs-d’œuvre, arguant du manque d’intérêt de la collection et de la présence des enfants. Elle avait doublement tort, et l’un des garnements tira le bas de la jupe en coton pour obtenir des précisions sur une copie duBaiser de Rodin, mignonnement installée dans une vitrine près de la fenêtre.
    
    J’avais un argument muséographique pour m’attarder dans cette pièce, à contempler quelques daguerréotypes licencieux, contemporains sans doute de l’Origine du monde de Courbet. Des femmes plantureuses, visages pudiquement cachés derrière des masques aux liserés dentelés, dévoilaient tous les détails de leur anatomie, dans une débauche de chair qui rendrait folles les actuels et anorexiques mannequins.
    
    Pendant ma halte ...
    ... devant unHermès épargné par les impies, la jeune femme brune satisfit la légitime curiosité de deux ou trois enfants restés avec elle, tandis que le groupe gagnait le salon chinois. Quels propos magiques trouva-t-elle à nouveau pour rassurer son jeune public sans l’exciter davantage devant uneArtémis surprise par Actéon ou face à la tendre sieste de deux charmantes saphiques ? Nous ne pûmes encore nous attarder trop longtemps sans alerter les parents, mais nous partagions en souriant un (nouveau ?) secret. Je quittai sans regret ce petit musée de l’amour, devinant, espérant que des tableaux bien plus vivants se présenteraient encore, au détour d’un couloir, entre deux portes ou par une issue dérobée.
    
    La pièce suivante que commençait déjà à quitter les intrus bruyants, dans le goût de l’extrême orientalisme en vogue sous Louis XV, avait été transformée en salon de musique. Tout au commentaire de notre guide de rattrapage sur le serpent, ancien ersatz des orgues dans les églises pauvres, ou sur l’évolution du chalumeau à la clarinette, j’en oubliai de jeter un œil dans la galerie pour vérifier si notre couple érotomane nous avait suivi. Je m’inquiétai autant de leur éventuelle désertion, – s’ils avaient préféré la tranquillité du rez-de-chaussée ? –, que des nouvelles fantaisies que pouvait leur inspirer ce temple de la pornographie.
    
    Il me fallut pourtant, en suivant les enfants et leur jolie mentor quitter la pièce lumineuse et musicale pour une grande chambre sombre, aux ...
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