1. Vie de château


    Datte: 11/05/2018, Catégories: fh, inconnu, vacances, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe jeu, portrait, Humour historiqu, fantastiq, Auteur: MarcK, Source: Revebebe

    ... preuve de trop d’optimisme sur la nature humaine, si j’avance qu’au royaume des cancres, les médiocres sont rois ? Au fond, ces élèves du dimanche redoutaient surtout, et plus simplement, une interrogation à la fin du circuit. À entendre cette maîtresse sans fouet, leur revenait en bouche le goût des petites humiliations si longtemps endurées par eux et infligées par des maîtres, grands ou petits.
    
    Refusant d’admettre – dura lex, sed Rolex – que la valeur d’un homme se mesure au poids de ce qu’il porte au poignet la quarantaine venue, leurs professeurs avaient dû s’acharner, leur adolescence durant, à leur faire recracher des choses dont le monde entier se moquait. Pendant que la Decaux-Castelot en escarpins pérorait, son auxiliaire restait perpétuellement sur sa réserve : désavantageuse figurante, elle n’avait visiblement pas voix au chapitre.
    
    Sans chercher à voler la vedette, accroupie et formant autour d’elle avec sa longue cotonnade indienne une corolle vaporeuse, elle se contentait de distraire les enfants trop habitués au régime scolaire pour s’en laisser conter. Que leur disait-elle au creux de l’oreille qui pouvait ainsi les faire sourire avec discrétion, ces petits diables qui, quelques instants auparavant, ne tenaient pas en place ? À la dérobée, elle me jeta un regard complice… mais complice de quoi ? Avait-elle senti mon admiration intriguée pour son action pédagogique, ma critique misanthropique pour le reste du groupe, ou bien… ?
    
    Comme dans un flash, ...
    ... j’aperçus Barbella courir pieds nus dans le corridor entraînant son amant débraillé. Ceux-là n’en étaient assurément pas à leur coup d’essai, y compris en ces lieux, et plus ils avançaient, à notre suite dans la visite, plus leurs caresses devenaient audacieuses, s’abandonnant en un corps-à-corps amoureux avec une progression mathématique.
    
    Dans la salle d’arme, rare pièce plongée à cette heure dans la pénombre, Ken se mit au garde à vous. Barbella restait d’abord invisible, puis lorsque son amant chancela, prenant appui sur une crédence, je distinguai une forme lovée à ses genoux, s’accrochant à lui comme pour ne pas glisser sur le parquet lustré. D’où je me trouvai, un hall lumineux accueillant un monumental escalier de marbre, il m’était difficile de suivre leur joute amoureuse, d’instant en instant plus agressive. À un rythme s’accélérant, je finis par deviner le visage de la femme, émergeant derrière le rideau de sa chevelure désordonnée par la bataille engagée.
    
    Concentrée, dans le feu du combat que ses lèvres livraient sur un éperon assailli, elle s’escrimait à faire naître le plaisir, sans un regard pourtant pour sa victime qui, les yeux révulsés, rendait peu à peu les armes. Prime, seconde, tierce et quarte, elle alternait, brave petit soldat, les passes et les feintes, semblant ralentir les assauts pour mieux revenir à l’attaque l’instant d’après. Aucune forteresse n’aurait su résister à tant de fougue et de ruses guerrières ; ils parvinrent pourtant à faire durer ...
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