1. La vie reprend : la curiosité peut révéler des choses


    Datte: 01/05/2021, Catégories: fh, fplusag, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... Madeleine de confusion, mais elle a suffisamment d’honnêteté pour en reconnaître la véracité. Ce n’était pas qu’aux autres qu’elle cachait qu’elle avait du tempérament, mais surtout à elle-même. Elle ne soupçonnait pas qu’elle puisse prendre autant de plaisir à se faire baiser. Elle s’abstient de répondre et préfère se rhabiller le plus dignement possible. Elle descend l’échelle, suivie du garçon, et va se servir de la gourde pour nettoyer un peu son intimité poisseuse. Il faudra qu’elle aille au bain au plus tôt. Le garçon fait également un brin de toilette, achevant de vider la gourde. Elle lui demande d’aller la remplir. Avant de sortir, il lui donne une claque sur les fesses ; comme elle se retourne pour protester, il l’embrasse. Après ce qui vient de se passer, elle préfère s’éviter le ridicule de jouer les effarouchées, mais se promet d’éviter le garçon autant que faire se peut.
    
    Les jours suivants, si elle cherche à l’éviter, lui cherche à la rencontrer. Et à chaque occasion il l’invite à l’accompagner ou lui glisse quelques grivoiseries. Elle s’abstient également de suivre ses amis quand ceux-ci vont s’isoler. Le souvenir de ces moments la taraude. D’une part un sentiment de culpabilité pour le pêché commis, d’autre part le souvenir ébloui du plaisir ressenti. Son corps la tourmente. Il aspire à de nouvelles jouissances. À certains moments elle se sent tout humide. Pour éviter ces tourments, elle se met à travailler furieusement, jusqu’à quasi épuisement. Tous se ...
    ... demandent ce qu’il lui prend de faire ainsi du zèle.
    
    Un jour, elle est désignée avec un groupe de femmes pour aller en ville préparer un local devant servir à une fête. Le travail est rapidement fait et le groupe rentre en début d’après-midi. Sur le chemin du retour, le désir point. Le simple fait de marcher la met en émoi. En arrivant, on lui demande d’aller faire du nettoyage dans une resserre au fin fond du couvent après un jardin. Elle accepte sans protester : elle va pouvoir se défouler. Elle s’y rend et se met à la tâche. Le sort veut que l’on envoie une personne pour travailler avec elle, et que cette personne soit Athanase. Quand il arrive, elle tourne le dos à la porte. Il s’approche à pas de loup, la saisit par la taille, la tourne et l’embrasse. La surprise passée, elle le repousse en disant :
    
    — Laisse-moi !
    
    Il ne la lâche pas et continue de la serrer dans ses bras. Elle se dégage et lui intime l’ordre de se mettre au travail. Il obtempère de mauvais gré. Qu’il soit ainsi près d’elle et de sentir son désir n’aide pas Madeleine à dominer sa chair en émoi.
    
    Le travail touche à sa fin. Il l’attrape à nouveau par la taille et l’embrasse en lui disant :
    
    — Allons, j’savons ben qu’t’aimes ça.
    — Laisse-moi, te dis-je. Je suis mariée.
    — Ton mari, il est loin. C’est pas demain la veille qu’y pourra te mettre et j’voyons ben qu’c’est aujourd’hui qu’t’en as envie.
    
    Et c’est vrai : de sentir les mains du garçon sur son corps et la lutte pour le tenir éloigné ...
«1...3456»