1. La vie reprend : la curiosité peut révéler des choses


    Datte: 01/05/2021, Catégories: fh, fplusag, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent : À la suite d’un raid sur le port de Dorbauxe, des prisonniers, hommes, femmes, enfants sont emmenés en captivité. La vie s’organise tant bien que mal.
    
    Madeleine Lepont atteint la trentaine ; elle est mariée depuis dix ans avec Eudes, changeur et bijoutier, également Jurat de la ville. Quand l’attaque est survenue, ils ont dissimulé dans une cache aménagée à la cave les marchandises qui n’y étaient pas encore mises en sécurité. À la suite de quoi son mari avait fui sans plus s’inquiéter d’elle. Elle n’a pas d’enfant. Cela est peu surprenant, car elle ne fait rien pour en avoir. Ses parents l’ont sortie du couvent pour la marier à un veuf de plus de quinze ans son aîné. De son éducation elle a gardé l’habitude de se rendre tous les matins à la messe, et elle participe activement aux œuvres de la paroisse.
    
    Elle considère le devoir conjugal comme une corvée plutôt répugnante. Jamais son mari ne l’a vue nue, et réciproquement aussi d’ailleurs. Tout est bon pour se refuser. En premier les fêtes religieuses, carême bien sûr, mais aussi Nativité, Ascension, Toussaint, Pentecôte, les Rois, etc., auxquelles il faut ajouter le vendredi, jour de la Passion de Jésus Christ et le dimanche, jour du Seigneur. On y ajoute les périodes où la nature a ses droits et ça peut être extensif. Depuis sa nuit de noces – durant laquelle elle était si tendue et contractée que cela fut douloureux, d’autant que son mari se montra peu attentionné – elle montre une ...
    ... telle passivité, pour ne pas dire une mauvaise volonté à l’acte que son époux a pratiquement renoncé à tout commerce avec elle. Il doit aller chercher ailleurs un con plus accueillant, peut-être à la maison close, à moins que ce ne soit dans des amours ancillaires, peu lui chaut de l’instant qu’il ne l’importune pas trop.
    
    Comme Mathieu, elle se trouve un peu désemparée. Ce n’est pas que le travail lui coûte : chez elle, Madeleine s’adonne à la broderie et à la couture en plus de la boutique. C’est de ne plus se rendre quotidiennement à l’église pour ses dévotions. Prier dans le dortoir, ce n’est pas pareil. Elle a retrouvé parmi les captifs des voisins : Jean-Baptiste et Blandine Duport avec leurs deux enfants. Ils ont toujours entretenu d’excellents rapports de voisinage ; aussi, naturellement, se sont-ils rapprochés.
    
    Un jour, un problème avec une lourde porte survient. La compétence de Jean-Baptiste, qui est maître menuisier, est requise. Madeleine, qui l’a vu peu auparavant s’éloigner avec son épouse, se propose d’aller les quérir. Elle part dans la direction qu’elle les a vus emprunter, traverse couloirs, cours, entrepôts, demande aux quelques personnes croisées. Disparus ! C’est en revenant de sa quête qu’elle entend du bruit dans une remise. Elle entre, fait quelques pas et s’arrête, pétrifiée, au coin d’une cloison. Dissimulés de l’entrée par celle-ci, Blandine chevauche nue son mari allongé sur le sol. Ils ne se sont pas aperçus de sa présence. Son amie lui tourne ...
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