L'initiation de Cerise - Histoires de Sexe

L'initiation de Cerise

... l’excite. Toutes ces mains qui s’animent, fraîches ou chaudes, lourdes ou tendres…

L’une d’elle s’est placée sur sa vulve et dessine de petits cercles tandis qu’une autre glisse le long de son cou jusqu’à l’oreille. Ses seins sont pétris, pincés, et bientôt léchés, mordillés. Une polyphonie de sensations. L’intensité monte. Cerise sent deux sexes durs traîner autour de ses lèvres puis s’enfoncer dans sa bouche, en alternance, butant contre sa joue, descendant dans sa gorge. Entre ses jambes, une langue lèche soigneusement. Cerise pousse de petits cris de plaisir. Elle ne sait ce qui le plus affole son désir : cette langue entre ses cuisses ou cette autre sur ses seins, ce doigt qui tourne, va-et-vient en elle, ces queues longues et épaisses qui liment sa bouche, ces mains qui appuient sur son ventre ou glissent le long de ses cuisses ?

Lorsque Maxime comprend que Cerise est au bord de l’orgasme, il retire sa langue et fait signe à ses camarades de s’écarter aussi. Chacun alors, à la queue leu leu, vient s’introduire en elle pour un court instant. Cerise goûte le poids, les formes, la texture de peau de chacun de ces corps qui se couche sur elle. Il y a comme une sauvagerie à se sentir investie par ces chairs inconnues qui font trembler tout son corps.

Le plus sauvage est pourtant à venir. Détachée, Cerise est maintenant à genoux au sol. On prend soin toutefois de lier ses mains derrière son dos.

— Suce à présent, a lancé Maxime tandis que ses camarades exhibent ...

... leur sexe.

À genoux lui aussi, il tient d’une main le pubis de Cerise, comme pour maintenir sa soumise, et de l’autre, lui administre une sévère fessée. Les claques gagnent chaque fois en force. Lorsque ses fesses sont bien rouges et chauffées, Cerise est conduite à nouveau au bord du lit. On bascule son ventre sur le lit tandis que sa croupe s’offre bien à la vue. On répand un gel frais entre ses reins. On prépare ce trou – ce petit trou que d’un doigt j’avais pris soin de bien préparer les semaines précédentes – qui bientôt va servir. Cerise n’a jamais été prise par là ; ce sera le privilège de Maxime d’y entrer le premier. L’anxiété de Cerise se dissipe un peu, car elle aime la fraîcheur du gel et le délicat mouvement de l’index qui l’étale et ouvre le passage.

Lorsque le sexe de Maxime la pénètre, encore doucement il est vrai, Cerise est si humide qu’elle n’a pas mal. Mais quelque chose s’ébranle alors en elle, comme si elle n’était plus elle-même, comme si une autre s’était installée dans son corps. Elle a envie d’entendre des mots crus, des mots qui l’effraient presque. Elle voudrait lâcher des cris de plaisir, demander qu’on la lime plus fort. Elle voudrait s’insulter elle-même, se traiter de "salope". Elle se retient encore, et seuls s’entendent des gémissements qui vont en s’accentuant.

Mais bientôt, Maxime intensifie le mouvement. Les trois hommes, qui jusque là regardaient, approchent leurs mains, leur langue, leur sexe. Ses seins sont saisis, malaxés, son ...