1. L'initiation de Cerise


    Datte: 23/04/2021, Catégories: fh, fhhh, jeunes, inconnu, forêt, amour, fsoumise, hdomine, contrainte, Oral pénétratio, fsodo, Partouze / Groupe attache, yeuxbandés, fouetfesse, init, portrait, initfh, fsoumisah, Auteur: Puit du dragon, Source: Revebebe

    Ce soir-là, un soir d’été, nous sommes tous réunis autour de la piscine. Il fait frais, nuit noire sans lune, étoiles très brillantes.
    
    Lorsque Cerise vient vers moi, que nous commençons à parler, il y a dès le premier instant un charme opérant, une énergie indicible qui flotte dans l’air comme un parfum, qui fait qu’on se sent bien l’un avec l’autre, qu’on ne perçoit plus le temps qui passe. On n’a pas envie de se séparer. Tout autour la soirée continue, nous entendons les conversations, les rires, le bruit des fourchettes, des verres qui trinquent, mais nous ne les voyons plus. Nous ne sommes présents que l’un pour l’autre, avec le désir de ne plus se quitter.
    
    Pourtant, ce n’est que deux jours plus tard que nous pouvons nous retrouver, seuls enfin, pour un trop court moment où nous partons marcher dans les bois.
    
    Cerise est un être comme je n’en ai jamais connu. Tout la rend curieuse, mais sa curiosité est unique car elle touche sans distinction le futile et l’essentiel. Elle est très directe dans l’échange, tout en semblant très pudique. Elle est nerveuse et rapide comme un chat tout juste né. Elle est insaisissable, comme un oiseau qui ne se pose jamais. Cerise est toujours dans l’après, dans l’instant qui suit, sans ancrage possible.
    
    Nous nous promenons dans le bois. Le soleil est déjà bas et ses rayons nous éblouissent en perçant les feuillages. Nous parlons en marchant, puis nos pas, imitant nos paroles, se mettent à tourner en rond. Une même ivresse ...
    ... semble nous prendre au même instant. Où nous allons et ce que nous disons n’ont plus d’importance. C’est comme une spirale qui se referme pour nous livrer dans les bras l’un de l’autre. Nous nous serrons fort dans le grand silence qui suit, dans ce rêve où nous nous endormons le temps d’une première étreinte.
    
    Cerise me fait asseoir sur un rocher et se pose sur moi, me faisant face, lançant ses longs bras autour de mon cou. Il y a un érotisme fou dans notre position qui suggère un accouplement que nos vêtements empêchent d’accomplir. Et si, dans ce bois où un léger vent berce les branches des arbres, quelqu’un venait à nous surprendre…
    
    Cette pensée effleure-t-elle Cerise lorsque qu’elle lâche les gémissements répétés qui accompagnent les mouvements de son bassin ? Je sens le frottement de ses fesses sur le haut de mes cuisses. Elle, sûrement, sent l’érection de mon sexe entre ses jambes qu’elle a dû écarter pour me chevaucher.
    
    Aussi soudainement qu’ils ont commencé, mouvements et gémissements cessent le temps d’un baiser ou d’une parole qui semblent faire digression, puis reprennent de la même façon. Cerise s’abandonne ainsi sans retenue à d’étranges micro-transes qu’elle quitte comme si elle revenait à elle.
    
    ~~ooOoo~~
    
    Un jour, Cerise m’emmène chez ses parents. C’est là qu’elle vit encore, malgré ses vingt-cinq ans. Très vite je comprends l’emprise de sa famille, de sa mère surtout, dans toute l’organisation de sa vie. Chez elle, Cerise semble avoir quinze ans. Je ...
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