La fin du monde ? - Histoires de Sexe

La fin du monde ?

... vous faut acheter un second ensemble. Excusez-moi d’insister, j’ai mon matos à vendre !

Je l’approuve :

— Tu as raison, Isa. Moi je prends la tenue de la Mère Noël ; je la mettrai pour l’arbre de Noël de la boîte… à part vous, personne ne saura que je n’aurai rien dessous.
— Il suffira que tu te penches, même un tout petit peu, et on verra ton cul ; la jupette est si courte ! Et si le lien de satin se dénoue, ce qui semble hyper facile, ou simplement se desserre, on verra tes seins…
— Et alors ?… Julien, il faut que tu retournes dans la chambre, mais avec moi cette fois, pour que je me déguise en Mère Noël.
— Je choisis autre chose et je suis à toi.

Il prend la poche de cuir souple qui se contente d’enserrer les bourses. Le reste dépassera, comme il dépasse déjà du string ficelle décoré du serpent du paradis terrestre. Je le précède vers ma chambre.

— Je n’y tiens plus, grogne-t-il en se jetant sur moi aussitôt la porte refermée ; je veux faire l’amour avec toi tout de suite, Sophie.
— Pas en cinq minutes, Julien ; un peu de patience, voyons…

Il jette sa poche de cuir souple sur une chaise, y ajoute la tenue de Mère Noël que je tenais dans ma main gauche et me serre si fort dans ses bras que les pinces de mes seins deviennent vraiment douloureuses. Sa main droite n’a eu aucune peine à écarter le triangle noir et rose du string, et son majeur est en moi, qui comprime mon clitoris. Décharge électrique ! Je vais jouir bêtement, là… Je me dégage :

— Non ...

... Julien ; si tu insistes, je crie : tu ne vas pas me violer, quand même !
— Salope, tu nous excites et…
— Tout à l’heure, Julien.

Il est furieux ; son regard est méchant, lourd de haine ! Je n’aime pas ça…

— Mais moi aussi j’ai envie, Julien. C’est toi qui as raison.

J’ôte les pinces de mes seins et je les pose sur mon chevet. Mon string les y rejoint. Julien y ajoute le sien. Une goutte perle au bout de son membre qui va entrer en moi…

— Une capote, Julien !
— Tu crois ?
— Bien sûr !

Il m’obéit. Me voici allongée sur mon lit, en soutien-gorgeSeins nus de Lolita et porte-jarretellesBelle de nuit de Maison close… Pas de préliminaires ; Julien est tout de suite en moi. J’étais trempée de désir, de désir de lui, de désir des autres… Que c’est bon de le sentir aller et venir ! Pourvu qu’il ne jouisse pas trop vite, pourvu qu’il attende deux ou trois secondes, une dizaine peut-être…

Pendant les soubresauts de sa bite en moi, alors que son sperme se jette dans le latex, je griffe son dos et ses fesses, je soulève mon bas-ventre à la rencontre du sien, et je grogne mon contentement de femelle enfin satisfaite.

Il me demande ce qu’il doit faire du préservatif. Je lui montre la porte de la salle de bains. Il y va. Ça doit bien faire cinq minutes que nous avons quitté les autres ; il faudrait les rejoindre, mais je suis si bien, si bien…

Elle arrive donc plus tôt que prévu, la fin du monde ! Mais pas de Saint Pierre barbu, pas de démons non plus ; rien !… Ah si : ...