1. Vivre son personnage


    Datte: 06/04/2021, Catégories: fh, Oral pénétratio, confession, coupfoudr, amourpass, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... que cette scène était trop dure, trop intense, trop crue. Son partenaire, qui jouait Hubert, ne l’inspirait pas. Qui plus est, il bandait dès le début de la scène et ça la mettait très mal à l’aise. Lui n’avait pas oublié les consignes, et il avait la ferme intention de ne rien simuler et de la pénétrer pour de bon. Elle a terminé en me disant qu’elle allait essayer de faire ce que je lui suggérais, penser à nous et s’oublier.
    
    J’ai revu cent fois les images à l’écran dans ce que je qualifie de chef d’œuvre.
    
    Manon pénètre dans le grand appartement d’Hubert qui l’éclaire d’une petite lampe de salon. Il la prend dans ses bras. Elle le regarde dans les yeux pendant que la caméra tourne autour d’eux. Il l’embrasse avec fougue. Elle lui rend au centuple et déboutonne la chemise d’Hubert. Elle l’ouvre pour coller son visage contre la peau de son torse. On voit les yeux de Manon changer, la fureur fusille la caméra, avant que remontant son visage vers lui, on la voie à nouveau apaisée et amoureuse. S’ensuit une scène torride où les deux acteurs se donnent l’un à l’autre, comme l’avait demandé le metteur en scène, sans simulation. Je vois tour à tour Manon se donner sans réserve, écarter ses cuisses et tirer en elle le sexe gonflé d’Hubert, se trémousser sous ses assauts, lui demander de la baiser plus fort, puis ses yeux qui le transpercent quand il regarde ailleurs, son corps se transformant en celui d’un futur bourreau. La seule concession du metteur en scène à la bienséance ...
    ... fut de recadrer les plans montrant la pénétration, ou ceux sur lesquels il ne fait aucun doute que le vagin de l’actrice est distendu. Il restait quand même après montage la queue virile et endurante d’Hubert, et surtout leurs cris, leurs souffles, leur rage animale.
    
    J’ai assisté à la scène, subjugué par tant d’intensité. Ainsi donc, c’est à ça que nous ressemblions quand nous faisions l’amour au début. J’avais quand même l’impression que ce que je voyais était encore plus fort, encore plus intense. Ce n’était pas Marie-Anne qui se donnait ainsi devant moi mais Manon, diabolique salope qui utilise son corps magnifique pour servir son noir projet. Elle en jouissait à mort, bavant et râlant sous les assauts du mâle en rut.
    
    Marie-Anne m’a avoué après le tournage qu’elle avait ressenti comme un déclic juste avant la prise réussie qui lui avait valu les félicitations des autres comédiens et du directeur. Elle s’était abandonnée comme elle le faisait avec moi, et quand elle avait malgré elle réalisé qu’elle prenait réellement du plaisir, la première fois qu’elle a joui devant la caméra, elle en avait éprouvé de la colère, une colère sourde et froide, dirigée contre moi. Oui, contre moi qui l’avais conseillée et qui maintenant assistait à une scène où elle se donnait en entier. Chaque plan où on la devine violente, c’est à moi qu’elle pensait. Chaque cri qu’elle émettait quand elle prenait du plaisir lui était venu spontanément parce qu’elle voulait réellement que le comédien ...
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