1. Vivre son personnage


    Datte: 06/04/2021, Catégories: fh, Oral pénétratio, confession, coupfoudr, amourpass, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... me perds… Euh…
    — Merci infiniment. Vos compliments me vont droit au cœur. Nous jouons à nouveau dans une heure. Vous pouvez rester encore un peu si vous voulez mais il faudra que vous quittiez la salle d’ici trente minutes si ça ne vous ennuie pas.
    — Non bien sûr. Je vais rester encore. Mais je peux rester pour la seconde représentation ?
    — J’en serais ravie. Vous pouvez repasser au guichet ? Il doit rester quelques places, mais sans doute pas au premier rang.
    
    J’ai vu la seconde représentation depuis le fond de la salle, les yeux rivés sur cette femme magnifique qui m’avait comme hypnotisé. Peu m’importait ses mots ou ses gestes, je ne voyais qu’elle, je n’entendais que les ondes de sa voix, je sentais son cœur dans le mien.
    
    Elle devait avoir compris que je serais là quand elle est arrivée dans la salle à nouveau après le baisser de rideau. Marie-Anne m’a proposé d’aller boire un verre avec elle, et nous ne nous sommes plus quittés. C’est elle qui la première a pris ma main, elle qui a posé ses lèvres sur les miennes, elle qui a pris l’initiative de dévoiler son corps devant moi, elle qui m’a guidé vers son intimité, elle encore qui m’a pris en elle. Mon guide, ma vie, elle est tout pour moi.
    
    Le soir de notre première rencontre, après la pièce, je n’avais pas eu besoin de demander quoi que ce soit ou d’attendre. Je n’avais pas eu à imaginer un plan plus ou moins élaboré pour l’amener dans mon lit. Elle s’était offerte spontanément, sans chichi. Elle s’était ...
    ... dévêtue devant moi, sans aucune gêne, m’avait demandé de faire de même, m’avait dit « j’aime faire l’amour », puis s’était agenouillée devant moi pour me sucer tendrement, puis plus rudement, sans me laisser respirer. Ma timidité vis-à-vis d’elle avait été évacuée dans les airs en même temps que mon sperme dans sa bouche chaude. Elle m’avait littéralement pompé et avalé, puis rapidement remis en forme par ses caresses, avant de m’offrir de la pénétrer. Je m’étais alors déchaîné entre ses cuisses ouvertes, découvrant son corps de mes mains et de ma langue, martyrisant ses seins sensibles, malaxant ses fesses musclées, goûtant ses sucs envoûtants. Elle avait joui et joui encore, tirant de ma dernière énergie les ressources pour la satisfaire ; elle était gourmande et souple, subtile et brutale. Ses ongles m’avaient marqué, son odeur m’avait imprégné la peau, nous avions communié tard dans la nuit, bestiaux affamés, corps exultant.
    
    Faire l’amour. Aimer. Partager. S’éclater. J’avais appris tout ça dans la même nuit. Je ne m’étais préoccupé que de son plaisir, et sans rien demander j’en avais retiré tout ce qu’un homme peut attendre de volupté et de plénitude. J’avais pris sans chercher à prendre en offrant tout ce que je pouvais, convaincu jusqu’au bout de la nuit que ce serait toujours trop peu, jamais assez bien, jamais assez pour elle.
    
    Les jours suivants, j’ai tenté de retrouver ce moment, de le vivre à nouveau, de reproduire l’alchimie merveilleuse de cette première nuit. Et ...
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