1. Mon Apocalypse à Moi 10


    Datte: 05/04/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byDesonrage, Source: Literotica

    ... tête. Il avait son fusil de sniper gros calibre. Je lui donnais le sens du vent. Il pointa son arme. Le coup de feu retentit dans le silence. Un des deux pisteurs s'effondra. L'autre avait entendu le coup de feu, mais ne pouvait en discerner l'origine. Il se tourna dans tous les sens. Je tournais mon regard vers les pillards. Ils avaient entendu, aussi, et je vis le chef tendre la main, approximativement en direction de notre hameau. Ils se déployèrent sur plusieurs centaines de mètres, gardant les femmes prisonnières au centre, entourées de quelques hommes en armes. Les femmes portaient le ravitaillement et des objets divers dans des hottes qui les faisaient plier sous le fardeau. Je dis à Ernesto de préparer l'ouverture de la carrière. Les deux fuyardes couraient vers le hameau. Elles avaient à présent plus d'un km d'avance sur le pisteur et trois sur le groupe qui avançait avec prudence. La ligne était impressionnante. Je passais à la maison. Maria, Aurélie, Nadia et Suzy levèrent des yeux inquiets. Je les rassurais. Ces cons arrivaient par la plaine. Ernesto et Christelle balisaient le chemin vers la plaine.
    
    Et le mouton était presque là bas .
    
    Les deux revinrent vite . Je les grondais un peu pour le temps perdu, mais Ernesto avait contrôlé le câblage une dernière fois. Je remontais sur le château d'eau. Le jeune tireur était toujours en position. Le pisteur gagnait du terrain sur la femme et la fillette, surtout que la fillette n'allait pas bien, elle avait du mal ...
    ... à marcher. Je ressentis une brève poussée de compassion pour cette petite qui fabriquait de jolis bracelets en laine.
    
    Je dis à Kévin de se faire le pisteur au niveau du bosquet, pour inciter les autres à la prudence. Quand la ligne des assaillants fut visible à l'oeil nu , je donnais le top à Ernesto. Il actionna le boitier, qui clignota en rouge, avant de passer au vert. Les fuyardes se rapprochaient. La ligne d'attaque aussi. Après trente minutes, le mouton affolé déboucha sur la plaine. Mené par son instinct, l'animal se rapprochait des hommes. Un des assaillants le récupéra. Il le caressa puis releva la tête. Les premiers zombies sortaient de la forêt. Je souriais. Ces gens étaient morts. Ils ne le savaient pas encore, mais ils étaient au bout du chemin. La femme et la fillette avaient atteint les premières défenses passives . La femme s'arrêta et examina les repères. Je lui souhaitais de se souvenir des codes couleurs. Il leur restait moins de cent mètres à faire. Maria attendait à côté de la porte au bout du chemin, pour soigner ce qui pouvait l'être. Sara avait ouvert une petite bicoque pour qu'elles se reposent. On verrait après pour ce qu'elle voulaient faire.
    
    La Horde de morts déferlait à présent. Certains avançaient plus vite que les autres. Les humains firent ce que n'importe qui feraient en pareil cas. Ils ouvrirent le feu. C'était crétin. Il faisait encore grand jour, et les zombies étaient aveuglés par le soleil. Leur tirer dessus était la pire connerie à ...
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