1. Chronique de la folie ordinaire (1)


    Datte: 02/04/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... de profiter de la vie ! Que je suis conne aussi de penser que je suis le centre de son monde !
    
    Dans la soirée nous avons diné toutes les deux et sur la table, il y avait une enveloppe, cachée sous ma serviette. Quand je l’ai décacheté, j’ai trouvé quelques billets.
    
    — Tu t’achèteras ce que tu veux. Tu es grande maintenant, alors c’est plus simple que je fasse comme ça !
    
    Mon Dieu… sa bouche ! Je l’ai suivie des yeux pour boire chacune de ses paroles. Je n’arrive pas à imaginer que ces lèvres rouges puissent se coller sur celles d’un homme. Celui qui lui téléphonait l’autre soir ? C’est sûrement lui qui a rappelé alors que nous allions souffler mes bougies. Il me vole une partie de moi. Et puis comme elle est belle, comme ses yeux sont doux. Ils brillaient quand elle a raccroché. Ce salaud… va me la prendre, c’est sûr ! J’ai envie de pleurer.
    
    — Eh bien ! Si c’est le seul effet que te fait mon cadeau… je ne t’en ferai plus ma chérie !
    
    C’est bien ces mots qu’elle m’a lancés ? Je ne sais plus, je ne veux plus savoir. C’est l’heure de nous coucher. Elle est dans sa chambre, juste à côté de la mienne. Et je l’entends qui bouge, qui remue… mais elle ne parle pas. J’ai froid, j’ai chaud, je ne sais plus ce que j’ai vraiment, mais je ne me sens pas très bien.
    
    Elle a travaillé ces deux soirs, tard. J’étais déjà couchée quand elle est revenue à la maison. Ses pas dans le couloir se sont arrêtés devant ma porte. Elle n’est jamais fermée, mais elle n’est pas entrée dans ...
    ... ma chambre. Venant de la cuisine, j’ai perçu le bruit des couverts. Elle a dîné seule, de ce que j’avais préparé sans doute. Je ne sais plus rien de ce qui s’est ensuite passé. Je me suis endormie trop vite, sans même une bise de sa part. Je le regrette.
    
    — oooOOooo —
    
    Je me souviens de ses bisous. Ceux qu’elle me donnait quand nous étions encore insouciantes, sans peur de ces lendemains pourris. Elle et moi courant sur la pelouse fraichement tondue, des instants fragiles qui me remontent là, comme ça. Mon corps est bouillant. J’ai envie de sa main dans la mienne comme quand j’étais gamine. Mais je n’ose plus. Chaque fois qu’une de mes paumes frôle sa peau, je suis électrisée. Oui, je reçois un choc et mon cœur se met à battre à s’en décrocher de ma poitrine.
    
    Je ne supporte même plus le drap qui couvre mon corps. Je l’ai repoussé avec violence, de mes deux pieds joints. La nuisette que je porte, c’est une des siennes. Je l’ai volée dans son dressing depuis un moment déjà. Elle le sait surement, mais elle n’a rien laissé paraître. L’impression que ce vêtement garde son odeur, je veux le croire et je m’entête à le passer souvent. Mes doigts se pressent sur mes seins. Ils ont bien poussé ces dernières années.
    
    Je ne sais pas si ma poitrine va encore évoluer, mais c’est vrai que les garçons de mon bahut la reluquent trop souvent. Bien entendu qu’ils ne le montrent pas, mais je sens leurs regards qui pèsent sur moi. S’ils savaient comme je suis à mille lieues de leurs ...
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