1. Chronique de la folie ordinaire (1)


    Datte: 02/04/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... souvent.
    
    Elle m’a raconté qu’elle sortait. C’était vers quinze heures. Pas un mot sur son mystérieux interlocuteur. Non ! Seulement, elle s’est mise sur son « trente et un ». Une jupe « ras du cul » que je n’oserais pas porter malgré mes vingt piges. Un chemisier qui lui moule les nichons, un appel au viol et j’ai eu du mal à rester calme. J’ai honte d’être émoustillée par ce que j’ai vu. J’ai aimé cette vision de son corps tendu vers le désir. Et dire que c’est pour un type qu’elle s’est faite aussi belle !
    
    J’ai gardé les yeux ouverts guettant tous les bruits de la maison. Je veux l’entendre rentrer, savoir à quelle heure… mais bon sang que c’est difficile. Zut ! Les chiffres rouges du réveil qui sont projetés au plafond de ma piaule, ils m’indiquent qu’il est cinq heures du matin et je ne sais pas si elle est là. Pourquoi me suis-je assoupie ? Je dois faire un effort pour me relever. Et puis si elle entend le bruit que font les battements de mon cœur ? Va-t-elle se réveiller ? Je suis folle ! C’est sûr que je vais finir en camisole.
    
    — oooOOooo —
    
    Le petit déjeuner que je prends n’a pas de gout. Finalement c’est moi qui n’ai envie de rien. Elle est rentrée ? Je ne veux pas la déranger, mais comme j’aimerais être certaine que tout va bien. Pour mon départ pour mes cours, je quitte la maison comme un zombie. Et ces ânes qui assis sur les marches du bâtiment, devant l’entrée, me sifflent. Ils n’ont donc rien d’autre à faire ? Ils sont combien ? Six ou sept ...
    ... entourant la rousse de service qui rigole en leur compagnie. Celle-là aussi, je la bafferais avec un évident plaisir.
    
    Bon sang que les heures sont longues dans cet amphi où le vieux binoclard nous envoie son cours sans respirer. La rousse maintenant qui passe dans les allées pour nous donner les polycopiés ! Elle a un regard mielleux, une punaise que j’aurais plaisir à écraser. Elle peut bien sourire, je n’en ai rien à faire de sa face de rat. Enfin midi qui sonne. Allez ! Je file, je veux rentrer chez moi… chez nous. Elle ne m’attend pas, mais je veux être certaine que tout va pour le mieux. Tant pis pour les cours de cet après-midi, je vais les zapper.
    
    La maison est là, devant moi, et ses murs me font l’effet d’une ile. Ici je suis à l’abri, je suis au calme. Et je vais pouvoir rester dans ma chambre jusqu’à ce qu’elle rentre. Donc vers dix-sept heures ! Ma chambre… bien rangée, bien proprette, avec son lit qui me fait les yeux doux. Voilà ! je m’assois sur le bord et… c’est quoi ce drôle de bruit ? Comme un couinement, un animal au-dehors sur la terrasse ? Ou alors sur la pelouse ?
    
    Debout d’un bond pour me rendre à la baie vitrée qui donne sur l’arrière de la maison, je surplombe un peu les alentours. Le soleil inonde l’endroit. Mais… je rêve ou… ils sont deux, assis sur la balancelle. Je ne vois que les jambes, quatre pour être exact. Une femme, un homme, si j’en juge par cette vue de dessus. Elle… c’est elle, les pieds encore chaussés de ses escarpins vernis. Mais… le ...
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