1. Le miroir aux alouettes (5)


    Datte: 01/04/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... ma première sortie au bois s’était si mal déroulée… quelle idiote, quelle « nunuche » j’avais pu être ? Mais entre en rêver et demander à Jean de nous y rendre, restait du domaine de l’hypothétique.
    
    J’aurais bien voulu lui faire passer le message, mais comme m’y prendre pour qu’il percutât ? Et ce soir là ou à l’improviste, je sautais sur l’occasion lorsqu’il me demandait d’une petite voix…
    
    — Tu ne voudrais pas que nous allions faire un tour ? J’en ai assez d’être enfermé comme un lion en cage… Juste nous dégourdir les jambes…
    
    — Je peux faire une suggestion sans que tu te fâches ?
    
    — Ben… oui ! Tu n’arrêtes pas de me dire qu’on tout se raconter, et tu poses ce genre de colle ?
    
    — Nous pourrions retourner dans « ton petit bois ». Histoire de s’amuser un peu.
    
    — Tu… sous-entends… faire un peu d’exhibition ? Mettre quelques mâles en condition ?
    
    — C’est un peu cela oui !
    
    — Et tu irais jusqu’où ?
    
    — Tu aimerais que j’aille jusqu’à quel stade dans ce domaine ?
    
    — Tu oserais sucer un homme devant moi ? Ou te laisser caresser en pleine nature ? Voire par une femme peut-être ?
    
    — Parce que tu crois qu’il y en a beaucoup qui font ce genre de… truc ?
    
    — Il parait que depuis l’été dernier, quelques couples viennent s’encanailler là où nous sommes allés la première fois.
    
    — C’est peut-être nous le couple en question ! Tu ne crois pas !
    
    — Mais non ! Nous n’y avons qu’un bref passage. Dis-moi, ça te tenterait d’y refaire une promenade un peu plus ...
    ... corsée.
    
    — Pourquoi pas… comment je dois m’habiller ?
    
    — Pour être franc, je te trouve très bien à poils, mais je conçois que pour sortir… c’est un peu léger.
    
    — Je ne sais pas moi… une jupe ras de la touffe et rien dessous, un chemisier déboutonné qui montre tes seins sans soutien…
    
    — Tu me laisses quelques minutes pour me préparer ?
    
    Quinze, le nombre exact de minutes que m’avait demandé mon habillage et ravalement de façade pour sortir. Jean n’avait pas l’air impatient du tout. Nous prenions donc la direction de ce petit bois appelé aussi « le malgré-moi ». Une petite forêt où le matin les joggeurs venaient courir, et apparemment bien d’autres lièvres s’y levaient dans les sentiers en sous-bois. Sur la place à l’entrée de ce bois, matérialisée par des barrières interdisant l’accès aux automobiles, une flopée de véhicules demeuraient vides de tout occupant. Promeneurs, amoureux de la nature, voyeurs cachés dans les fourrées ? Bien malin qui aurait pu le dire.
    
    Plus surement un joyeux mixe de tout ceux-là, puisque certains ne déviaient pas au cours de leur balade. Des signaux que pouvaient leur renvoyer des gens qui comme nous circulaient là dans un but moins honnête. Nous nous tenions la main et je n’osais plus tourner la tête ni à droite ni à gauche. Une peur bizarre m’enveloppait tout entière et elle me tétanisait. J’avais voulu venir et il ne me restait plus qu’assumer. Et quand Jean m’avait pris par la taille, il avait ressenti mon sursaut.
    
    — Eh, calme-toi ! Ce ...
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