1. Le miroir aux alouettes (5)


    Datte: 01/04/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... sevré au cours des heures précédentes tenait absolument à renouer avec les bonnes habitudes. Ça passait par une enfilade rapide, mais pour celle-là, encore fallait-il qu’il attendît que je fusse disponible. Après maintes caresses et cajoleries en tout genre, je me laissais prendre en levrette. Un moment j’appréhendai qu’il ne cherche à prendre une route secondaire… mais non !
    
    L’épisode ne dura qu’un laps de temps réduit, suffisant pour qu’il prît un peu de plaisir. Lui pouvait se permettre de ne pas ressortir et de baver à l’intérieur. Ce qu’il fit avec un certain engouement. Il me connaissait par cœur et laissa sa limace se ramollir pour sortir seule de mon sexe. Inutile de préciser que j’avais plus subi que savouré cette ultime prise de la soirée. Mais je me devais de ménager la chèvre et le chou… après tout, il méritait bien que l’on s’y attarde. Et puis je ne voulais pas le vexer.
    
    — oooOOooo —
    
    Les mois suivants ne furent émaillés d’aucune singularité sexuelle. Marc n’était pas revenu nous rendre visite, mais j’avais régulièrement de ses nouvelles par mon avocat de mari. Quant à Luigi, Jean avait bien compris que je ne voudrais jamais réitérer l’aventure. Trop gros, trop compliqué, pas de masochisme déplacé et tout irait pour le mieux. Par contre ce que mon diable d’homme avait escompté se mettait en place tout doucettement. Je devenais plus chienne, plus délurée. Je passais de plus en plus de temps totalement à poils à la maison. Il ne comptait plus les retours ...
    ... ou il n’avait eu qu’à tendre la main pour me caresser le bas-ventre.
    
    Bien sûr, avec lui, je ne disais jamais non. Peut-être exceptionnellement une fois ou deux parce que j’étais en colère ou parce que j’avais mes règles. Mais ces moments-là étaient connus de Jean. D’abord parce je gardais une culotte pour déambuler dans la maison, puis souvent aussi parce qu’il consultait le calendrier sur lequel comme beaucoup de femmes, je notais approximativement les échéances à venir.il m’arrivait parfois d’en oublier ma tenue, et que quelques visiteurs impromptus avaient pu ainsi se rincer l’œil.
    
    Imaginez la bouille de ce facteur à qui j’ouvrais la porte nue comme un ver. Pas un de ces voyeurs involontaires cependant n’en était devenu aveugle. Et puis lorsque je racontais cela en riant à Jean… il ne s’en trouvait pas vraiment choqué. De fil en aiguille, cette approche toute nouvelle de ma sexualité et de ce qui l’accompagnait désormais me donnait des idées un peu spéciales. Ce que l’année précédente je jugeais indécent ou malsain me faisait désormais mouiller comme une grosse coche ou une gentille salope. Sauter le pas n’était plus que question d’opportunités.
    
    Je frémissais dans la solitude de ma grande baraque en songeant que des yeux inconnus pourraient s’attarder sur mes formes, que des types baveraient en se démontant le cou pour tenter d’apercevoir un morceau de cuisse, un peu de peau découverte. Plus le temps avançait et plus ce genre de fantasmes était récurrent. Dire que ...
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