1. Le miroir aux alouettes (5)


    Datte: 01/04/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... n’est que moi. Si tu as une peur bleue, il est préférable de ne pas insister.
    
    — … Non ! Ca va passer je t’assure. C’est juste que je n’ai pas pour habitude de…
    
    — De quoi ? pour le moment à part moi personne ne sait que tu te trimballes les fesses à l’air. J’ai bien l’intention de montrer à ces quelques têtes que j’ai aperçues le long du sentier… un peu plus de toi. Mais avec ton accord, ça va de soi.
    
    — Tu as donc vu des gens… des hommes ?
    
    — Oui ! Des mecs, tu t’imagines bien que nous n’avons plus de loups depuis des siècles, et personne n’a réussi encore à prouver l’existence des Yetis…
    
    — Pff ! Toi et ton sacré humour.
    
    — Il ne te fait plus rire ? C’est ton amour pour moi qui diminue ?
    
    — Mais non ; qu’est-ce que tu vas inventer ?
    
    — Alors si tu es prête pour le grand saut dans l’inconnu, il te suffira de me le dire !
    
    — Tu… tu veux faire quoi au juste ?
    
    — Oh ! Pour le moment, relever un peu l’ourlet de ta jupe. De quoi attirer les affamés qui trainent dans le secteur.
    
    — Mais… ils ne vont pas nous faire un sort ?
    
    — Allons… Lors de notre précédente promenade, les deux qui avaient mordu à l’hameçon n’ont fait que se branler, il me semble !
    
    Je ne pouvais qu’acquiescer en remuant ma caboche de haut en bas. Mon mari revenait à la charge, n’entreprenant rien tant que je ne lui avais pas donné le feu vert.
    
    — On se décide ? Il y a trois solutions. La première on rentre et c’est affaire classée. La seconde on ne fait toujours rien, mais on ...
    ... continue notre parcours sur ce chemin et quand on en aura marre on filera. Ou alors on joue un peu au chat et à la souris.
    
    — Je sais déjà de quel côté tu penches, à mon avis… c’est bien pour cette dernière étape que tu voterais le cœur sur la main.
    
    — … À toi de choisir, mais je suppose que tu n’as pas voulu venir ici pour juste regarder de grands chênes.
    
    — Bon… on peut essayer un petit moment si tu es sûr qu’on ne risque rien…
    
    — Fais-moi confiance. Je sais ce que je dis.
    
    Les dés étaient jetés. Il se précipitait pas pour découvrir ce que des paires d’yeux guettaient peut-être avec envie. La main de Jean de ma taille était passée sur mes fesses. Ça avait beau être mon homme, je me sentais très bizarre de savoir que des personnes pouvaient voir cette patte qui me caressait le derrière. Puis les doigts glissaient toujours avec lenteur et frôlaient la peau, juste à la limite de ma jupe. Oh ! Elle n’était pas très longue il fallait l’avouer. Mon corps était comme une pile électrique.
    
    La chair de poule qui m’envahissait, l’atmosphère de cette forêt, tout cela me faisait presque mouiller. C’était alors que centimètre par centimètre, le tissu remontait sur mes hanches. Je me raidissais à chaque pas. Ce qui eut pour effet de faire rire mon mari.
    
    — Tu parles d’une exhibitionniste… tu veux venir et dès que je découvre un morceau de ton joli cul, tu es de suite aussi nerveuse qu’une pucelle qui va voir le loup, se faire défoncer…
    
    — Je voudrais t’y voir toi !
    
    — Hep là ! ...
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