1. Faouzia, femme flic Deuxième partie : la triste hi


    Datte: 30/03/2021, Catégories: Humour Hardcore, Auteur: proxxx6, Source: xHamster

    ... impatience que je lui dise oui, pour fixer la date du mariage.
    
    - Ce n’est pas possible ! Tu ne vas pas me faire cela après ce qui vient de se passer entre nous ! Tu ne ressens donc rien pour moi ?
    
    - Si ! Je ressens de l’amour pour toi ! que dis-je ? De la passion ! Mais je suis réaliste.
    
    - Arrête ! Je ne veux rien entendre de plus ! Tu resteras avec moi ! C’est moi qui décide ! Ton avenir n’existe qu’avec moi ! Ne crois surtout pas que je vais abandonner facilement comme cela. Raconte-moi plutôt ce qui a fait que tu te retrouves en service à l’aéroport d’Oran - Es Sennia. Ce n’est pas, je pense, une affectation pour un membre des brigades anti-terroriste.
    
    - En fait cela fait trois ans que j’ai quitté la brigade anti-terroriste. J’y ai passé quatre années éprouvantes et riches. Eprouvantes, parce qu’on était constamment en opérations, toujours dangereuses et très souvent mortelles. Nous avons perdu près d’une dizaine de camarades, rien que dans notre brigade de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Moi-même je n’ai échappé à la mort que par miracle : un terroriste que je croyais mort, mais qui n’était que blessé, m’avait mise en joue pour m’abattre, alors que je lui tournais le dos. Heureusement pour moi que Salah, mon chef, avait suivi la scène et avait abattu le terroriste de tout un chargeur de kalachnikov.
    
    - Parle-moi de lui ; de Salah.
    
    - C’est - c’était parce qu’il a été abattu dans une embuscade, il y a quatre ans maintenant - le commissaire qui commandait la ...
    ... brigade anti-terroriste de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Un policier hors normes, mais un homme étrange. Quand il nous accueillit dans sa brigade - moi et deux autres policières - il avait le visage fermé de quelqu’un qui refusait d’avoir des éléments féminins dans son unité. Il pensait - et ne se gênait pas pour nous le dire - que des femmes ne pouvaient que foutre la zizanie parmi ses hommes, tous des baroudeurs confirmés, qui ne voyaient leurs épouses - pour ceux qui étaient mariés – qu’une ou deux fois dans l’année; et encore dans des conditions telles qu’aucune intimité ne leur était permise. Et de fait au départ, nous étions confrontées aux regards concupiscents de nos collègues ; à leurs remarques salaces. Ce n’est que quand nous avons fait nos preuves sur le terrain, en montrant le même courage qu’eux et en ne paniquant pas sous le feu ennemi, que les choses se sont arrangées. Nous étions devenues pour eux des camarades, au même titre que les garçons. »
    
    «Salah était un chef attentif, très dur pour lui-même et pour ses hommes (et maintenant ses femmes). Il était marié et sa famille vivait à Alger, loin de lui. Depuis que j’avais rejoint la brigade, il n’avait rendu visite à sa famille que trois fois en quatre ans. Il nous surveillait de très près, nous, les trois femmes de l’unité. Il ne tolérait aucun dérapage. Et de fait sur les trois, j’étais la seule à avoir dérapée. Et avec lui !
    
    « Les premiers trois mois au sein de la brigade avaient été éprouvants. Nous ...
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