1. Faouzia, femme flic Deuxième partie : la triste hi


    Datte: 30/03/2021, Catégories: Humour Hardcore, Auteur: proxxx6, Source: xHamster

    ... ne sera jamais rassasié de toi ! répondis-je. Il voudra toujours occuper son nid. D’ailleurs, il a décidé d’en faire sa maison pour la vie !
    
    - Arrête de dire des bêtises et aide-moi à me lever ! J’ai faim !
    
    Elle descendit de la table et alla se débarbouiller dans la salle de bain, pendant que je rallumai le feu de la cuisinière et remis la poêle contenant les steaks à demi cuits. Quand elle revint dans la cuisine, les steaks étaient prêts. Elle s’occupa de couper la salade et de préparer la table, pendant que moi aussi, j’allais me laver.
    
    Nous mangeâmes avec un appétit d’ogres. Elle débarrassa la table, pendant que je nous préparais un thé à la menthe et au citron que nous décidâmes de boire dans la chambre, pendant que nous discuterions (je n’avais pas oublié qu’elle devait me raconter son histoire). J’étais dans un état de béatitude totale. Mon corps et mon âme étaient rassasiés et heureux. Ce que je voulais, c’était de m’allonger sur le lit avec ma belle entre mes bras. Je la voulais à côté de moi pour rêvasser et savourer les instants précieux que nous vivons en ce moment. J’avais le mauvais pressentiment que notre bonheur ne pouvait pas durer. Je voyais, à la mine de Faouzia, que des sombres pensées traversaient sa tête et qu’elles la rendaient triste.
    
    - Pourquoi subitement cette mine triste ? Tu n’es pas bien avec moi ?
    
    - Au contraire, je viens de connaître les plus belles heures de ma vie ! Tu es un homme bien et j’aurai tant voulu t’avoir connu, il ...
    ... y a une dizaine d’années, avant de m’engager dans ce foutu métier. Je t’aurais aimé immédiatement et j’aurais tout fait pour vivre à tes côtés. Je suis belle, séduisante et super bandante ! Tu ne m’aurais pas résisté longtemps ! Mais aujourd’hui ce n’est plus possible. Une policière n’a pas le droit moral de gâcher la vie d’un civil, en vivant avec lui. Notre corporation est celle qui est le plus ciblée par le terrorisme. Nous sommes obligés de vivre entre nous, dans des endroits protégés ; de ne sortir qu’en groupe, et très fortement armés ; de ne faire confiance à personne, si ce n’est à un autre policier ; nous sommes en permanence en danger de mort. C’est vrai que ces dernier temps, cela va mieux et que des zones entières du pays sont pacifiées. Mais pour nous, le terrorisme résiduel est toujours menaçant.
    
    - Pourquoi tu ne démissionnerais pas et retournerais vivre dans ta région de naissance ?
    
    - Complètement impossible ! Je suis connue ! Je n’y survivrais pas une semaine. Cela fait plus de dix ans que je n’ai pas remis les pieds au pays. E t quand je me morfonds de ma famille, c’est elle qui vient me rendre visite ici, à Oran.
    
    - Mais ce n’est pas une vie ! Il y a certainement une solution pour que tu puisses vivre normalement ! Avec moi !
    
    - Oui il y a une solution, mais pas avec toi. Avec un autre policier, dans notre monde à nous. D’ailleurs je suis presque fiancée avec un collègue qui suit actuellement une formation de commissaire à Alger. Il attend avec ...
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