Prison pour femmes, passions inavouables 2
Datte: 27/03/2021,
Catégories:
ff,
volupté,
ecriv_c,
Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe
... elle pouvait compter sur Françoise. Une alliée qui avait dû malgré tout en subir les conséquences… Inquiète, elle demanda :
— Comment cela s’est-il passé avec la directrice ? J’espère que vous n’avez pas eu trop d’ennuis à cause de moi…
Françoise, sans cesser de dévorer son repas à pleines dents, lui adressa un clin d’œil rassurant.
— T’inquiète, je gère la situation. Le problème est réglé, ne te fais pas de souci…
— Et moi, je ne risque rien ?
— Pas tant que tu seras avec moi.
Claire mangea un peu avant de questionner encore.
— Qu’allons-nous faire après le repas ?
— Rien. On va réintégrer nos cellules jusqu’à seize heures parce qu’il fait trop chaud à cette époque de l’année pour cuire dehors en début d’après-midi.
— Et après ?
— Après, c’est le meilleur moment de la journée. Sortie sur l’île, plage et baignade, activités sportives ou sieste à l’ombre d’un cocotier, chacune fait ce qui lui plaît…
Claire en resta bouche bée, les yeux écarquillés de surprise.
— C’est pas vrai ? C’est une blague…
— Non. C’est notre seul petit coin de paradis dans cet enfer, et heureusement qu’il existe…
Toutes les filles de la table approuvèrent de la tête.
— Qu’est-ce que c’est cette sorte de grande coupole vitrée qui est située au bout du couloir ? voulut encore savoir Claire.
— C’est la salle de contrôle. Le centre opérationnel qui dirige tous les blocs individuellement, qui déclenche l’ouverture et la fermeture à distance des portes, surveille tout le ...
... contexte à l’aide de caméras vidéo, et qui diffuse par haut-parleurs les informations et ordres du jour. Les gardes qui sont à l’intérieur veillent à la sécurité et à l’exécution des consignes, c’est de là qu’ils gèrent notre triste quotidien et font respecter leur foutue loi…
Claire hocha sa petite tête blonde avec compréhension. C’est toujours avec autant de curiosité qu’elle posa mille questions, mais elle eut le malheur de s’informer auprès de Lucie. Celle-ci, en guise de réponse, se contenta de lui jeter un regard glacial et si empli de haine que Claire, déroutée, se tourna vers une autre détenue pour s’enquérir d’autres choses. Le repas se déroula sans autre incident. La discipline au réfectoire était maintenue par les deux mêmes gardiennes qui se promenaient avec vigilance entre les tables. Pensive et observant tout avec minutie, Claire réalisa brusquement qu’elle était la dernière à rester à sa table, les autres s’étant déjà levées pour se débarrasser de leur plateau. Elle se retrouva soudain seule, avec l’insupportable impression d’être guettée et épiée par une multitude de regards avides. Elle ne s’y habituerait jamais… Crispée, elle se dressa d’un bond et partit précipitamment à la suite de Françoise qui, bienveillante, l’attendait au bout de la salle.
Les gerbes d’écume blanche de l’océan Pacifique semblaient suspendues dans l’air avant de retomber en cascade sur le récif. Elles jaillissaient avec fracas, s’écrasaient sur la barrière de corail et s’insinuaient ...