Raoul - Histoires de Sexe

Raoul

... moi.

Mais en quelques minutes à peine, poussées chacune à bout par la langue et le gode de l’autre, elles explosèrent quasiment simultanément en myriades de grains de lumières tournoyant à toute allure dans des tourbillons emmêlés parcourus d’éclairs. Puis elles se reformèrent bientôt et me firent face, apparemment heureuses.

— C’est très bon ! fit Juliette.
— Oui, répondit Éloïse, mais je préfère quand même quand c’est vous qui nous faites jouir, Gufti.
— Oui, c’est vrai, approuva sa collègue.
— Eh ben au moins, ça me rassure ! lâchai-je heureux. Reprenez un peu de forces, moi, je vais aux toilettes. Après on prendra l’apéro, on mangera un peu et ensuite je m’occuperai sérieusement de vous…
— Vous pouvez nous faire du cinéma ? demanda Éloïse.

Comprenant qu’elle désirait que je lui mette un film, je lui répondis :

— Qu’est-ce que vous voulez comme genre de film ?
— Un film de sexe ! hurla Juliette.

Soupirant, je tentai une énième fois de lui expliquer qu’il n’y avait pas que le cul dans la vie. Mais c’était peine perdue. Ne les écoutant pas, je pris le premier DVD qui se présentait. C’étaitLe Nom de la Rose. Je leur racontai que c’était un film extraordinaire, mais elles ne m’écoutaient pas non plus et me tendirent en insistant le DVD de cul que nous avions ramené du sex-shop.

— Bon ! fis-je, vaincu, en l’insérant dans le lecteur. Je vous laisse découvrir, mais vous verrez que le scénario est sans doute moins recherché que dansForrest Gump…

Et ...

... tandis que devant le générique, ces demoiselles reprenaient déjà leurs caresses, je les abandonnai pour aller m’enfermer aux toilettes un bon moment. Quand j’en sortis, je retrouvai mes deux nymphes toujours occupées à se godouiller plus ou moins mutuellement en regardant avec intérêt la téloche.

— Pourquoi ne la pénètre-t-il pas par l’endroit habituel ? me demanda Éloïse.

Je souris en regardant l’écran : une blonde avec des seins immenses se faisait sodomiser par un gros black et en suçait un autre. Et ça gueulait, et ça gueulait…

— C’est une variante, répondis-je gaiement. Je vous montrerai, tout à l’heure…

Je les abandonnai pour aller préparer un petit plateau d’apéro dans la cuisine. Mais le téléphone sonna, déclenchant une réaction de surprise de mes deux extra-terrestres. Je les rassurai sobrement, baissai le son de la télé et les invitai à poursuivre leurs activités en silence avant de décrocher en retournant vers la cuisine. C’était ma mère :

— Gufti, tu devrais avoir honte ! commença-t-elle vivement.
— Salut, m’man. Qu’est-ce qui t’arrive ? soupirai-je.

Juliette dut croire que je m’adressais à elle et hurla :

— Tout va très bien, Gufti.

Et ma mère gueulait elle aussi de son côté :

— Qu’est-ce qui m’arrive ? Mais enfin Gufti ! Je n’ai rien contre le fait que tu prennes du plaisir avec de belles jeunes femmes, même avec plusieurs, mais tout de même ! Pas en public !
— Mais qu’est-ce que tu racontes, m’man ?
— Dis donc, ne fais pas l’idiot ! Je ...