1. Peter, ma culotte et mon avocat...


    Datte: 19/03/2021, Catégories: fh, ffh, fépilée, magasin, essayage, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Humour ecriv_f, Auteur: Lolo, Source: Revebebe

    ... cherche donc au lieu de crier.
    
    J’aurais dû me douter qu’un avocat sait jouer la comédie. Il s’arrêta devant plusieurs femmes très sérieusement et leur demanda si c’était elles qui avaient trouvé la culotte de sa femme. Dans la série Scarlett O’hara, je le suivais, manteau ouvert, sur mes bottes surplombées de mon éclatante nudité en disant :
    
    — Ma culotte ! Où est ma culotte ? Je me suis rasée ce matin, je vais attraper un rhume de minou, moi !
    
    Ce faisant, nous avons quitté l’espace Lingerie pour rejoindre le rayon Cravate.
    
    Un homme d’une cinquantaine d’années, tenait perplexe dans une main une cravate aux motifs cachemire et de l’autre ma culotte. Il leva la tête vers nous ; j’ouvris mon manteau plus largement. Mon complice lui dit :
    
    — Ah, merci vous avez sauvé la culotte de ma femme d’une fin déshonorante !
    
    Le type nous regardait l’air abasourdi. Mais notre attention fut attirée par un remue-ménage derrière nous. Alertés par notre esclandre, deux gardiens du service de sécurité du magasin s’avançaient vers nous, l’air peu avenant. Mon avocat ne perdit pas son sang-froid :
    
    — Ah ! Messieurs, vous tombez bien ; ce vicieux a dérobé la culotte de ma femme pendant qu’elle essayait des vêtements dans une cabine ; c’est encore un de ces fétichistes tordus qui viennent embêter les honnêtes gens.
    
    Le type était cramoisi mais aucun son ne sortait de sa bouche. Mon chéri lui arracha alors la culotte des mains et me prit sous un bras protecteur :
    
    — Allez ...
    ... viens, minou, c’est fini ; et couvre-toi, tu vas attraper froid.
    
    Je me retournai vers l’homme et sa cravate toujours en main, et lui glissai :
    
    — Consolez-vous, le bordeaux vous va mieux.
    
    Nous retraversâmes le rayon pour regagner les cabines ; ce jour-là je crois que si j’avais lancé à nouveau ma culotte en l’air, on se la serait arrachée comme un trophée et je l’aurais dédicacée à la gagnante ! Revenant à nos moutons, mon amant m’interpella :
    
    — Et cet ensemble pêche alors ?
    
    Je me cachai derrière le rideau pour revêtir le caraco et le boxer. Je n’avais pas encore noué les liens qu’une des deux étudiantes passa la tête pour me rendre mon sac à mains qu’elle avait gardé pendant la chasse à la culotte, après le départ de sa comparse, et me féliciter pour mon culot.
    
    — Moi, je suis si timide, je vous admire ; je n’oserai jamais.
    — Pourquoi pas ? Le tout c’est d’oublier ses préjugés et de se lancer…
    — Je ne sais pas…
    — Puisque tu es là, veux-tu m’aider à nouer les rubans sur le côté ?
    
    Elle s’exécuta et je sentis des petits frissons quand ses doigts effleurèrent mes cuisses. Je fis discrètement signe à mon avocat de s’approcher prudemment ; il fit quelques pas, se mit en poste d’observation ; j’écartai le rideau de quelques centimètres pour qu’il puisse mieux apercevoir la scène.
    
    — Veux-tu essayer le haut ? Je suis sûre qu’il t’irait bien au teint.
    — Je ne sais pas.
    — Viens, on essaye…
    
    Elle ôta maladroitement son col roulé et son tee-shirt.
    
    — ...
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