1. Peter, ma culotte et mon avocat...


    Datte: 19/03/2021, Catégories: fh, ffh, fépilée, magasin, essayage, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Humour ecriv_f, Auteur: Lolo, Source: Revebebe

    Cela fait belle lurette que j’ai décidé de ne plus m’interroger sur l’attirance qu’exerce sur moi mon bel avocat. Bien sûr, depuis que mon divorce a été officiellement prononcé il y a bientôt deux ans, j’ai eu quelques aventures ; j’ai même failli me mettre en ménage avec un gentil garçon : Peter, un architecte originaire de la banlieue de Londres, bien sous tous rapports. Mais son flegme si britannique, a rapidement lassé mon tempérament excentrique, moi si fantasque, si avide de nouveautés, moi « so shocking ! » pour Peter.
    
    Mon avocat a bien cerné la bête. Il aime exacerber mon envie de sortir des sentiers battus, d’être toujours à la lisière du correct, à la limite de la perversion, « too borderline » pour Peter. Pas pour mon avocat : lui par ailleurs si rangé, si sage, si propre sur lui : je suis son mauvais penchant, sa faiblesse, sa vilaine fée, sa traînée, mais chacun semble s’y retrouver.
    
    Depuis nos premières folles expériences dans son étude, dans sa voiture ou encore dans les bois, nous sommes devenus des amants réguliers. Une à deux fois par semaine, parfois plus, parfois moins en fonction de nos contraintes professionnelles et familiales, nous nous retrouvons à chaque fois dans des endroits différents. Nous profitons de ce que notre relation ne sera jamais sérieuse pour oser, avec un grand « O»: « too much » pour Peter.
    
    Il nous est arrivé de nous fixer rendez-vous dans des toilettes publiques pour dix minutes, comme de passer 48 heures enfermés dans un ...
    ... relais et châteaux.
    
    Toujours du plaisir car pas de contraintes, pas de préjugés, pas de promesses. Nous avons déjà construit nos vies, fait des enfants, acheté nos appartements. Notre relation est notre récréation, notre transgression. C’est la sucette que l’on cache sous son oreiller quand on a six ans et qu’on suce avec délice dans le noir, sous le drap, dés que maman a tourné les talons, On se sent plus fort que les caries. Nous, on se sent plus fort que les autres, à deux dans notre drôle de relation.
    
    Je ne vous mentirai pas : c’est plus facile pour lui que pour moi. Le soir, il rentre et retrouve sa femme, son fils, ses chiens et ses pantoufles (sauf qu’il n’aime rien tant que frôler la moquette de ses pieds nus) et dans la journée il est à fond dans son boulot dans lequel il est très bon et s’éclate. Ce n’est pas un sentimental, il est content de notre arrangement, « à culs consentants ».
    
    Moi, comme souvent les filles, je sens bien parfois que je m’attache et que ce n’est pas sa façon de me caresser le clito et de me lécher doucement les petites lèvres qui en est l’unique raison. Peut-être est-ce parce que je suis seule ? Ou bien les filles sont-elles toujours plus sentimentales ? Souvent, elles ont besoin pour se racheter une conduite de mettre du sentiment sur une histoire de fesses pour la rendre plus probe. Je ne crois pas que ce soit mon cas.
    
    Après de multiples pénétrations, j’aime rester à le câliner et le sentir s’abandonner dans mes bras à mes caresses ...
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