1. Peter, ma culotte et mon avocat...


    Datte: 19/03/2021, Catégories: fh, ffh, fépilée, magasin, essayage, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Humour ecriv_f, Auteur: Lolo, Source: Revebebe

    ... être sûre que c’est moi ? me susurra-t-il en m’embrassant dans la nuque
    — Qui te dit que j’en suis sûre ? dis-je sans me retourner en collant mes fesses contre lui.
    — Tu es vraiment une coquine… dit-il en m’enlaçant.
    — Que penses-tu de cet ensemble ? Je lui présentai le bustier et le boxer
    — Essaye !
    
    Je m’éloignai vers les cabines d’essayage. C’était un îlot un peu en retrait, une jeune fille à la mine compassée en assurait l’accueil et le bonjour mécanique qu’elle nous adressait semblait lui arracher la gorge. Je posais toutes mes affaires en les répartissant sur l’unique chaise et les deux patères disponibles dans l’étroit réduit. C’était l’hiver, il fallait du temps pour se débarrasser de toutes les couches : écharpe, manteau, pull, chemisier, débardeur, soutien-gorge… Ouf, voilà pour le haut. Mon impatient juriste m’avait déjà interpellé trois fois d’un « Ca y est ? » impatient quand je n’avais pas encore enlevé ma jupe ! Pour gagner du temps, je décidai de garder mes bottes. Et j’eus une idée pour calmer l’impatient.
    
    — Tu es là ? lançai-je depuis la cabine.
    — Oui, ça y est ? Sors !
    — Non, tu ne trouves pas qu’il y a du vent par ici ?
    — Quoi ?
    — Il y a du vent…
    — Ça va ?
    — Écoute, ça souffle et je crois que…
    
    A ces mots, je sortis légèrement de derrière le rideau et apparus en bottes et culotte Petit Bateau blanche immaculée. La première surprise passée, il me regarda de son œil bleu espiègle et allumé de désir, qui me fait toujours craquer. Je sortis ...
    ... plus franchement et croisai le regard d’une cliente qui s’engouffrait au même moment dans une des premières cabines de la rangée. Elle tira prestement le rideau sur elle, mais je vis bien qu’elle ne bougeait pas et épiait la suite. J’entrepris de me débarrasser de ma culotte sans oublier de m’observer dans les différentes glaces des cabines d’essayage inoccupées : elles me renvoyaient l’image d’une jeune femme dodue, aux fesses rebondies, aux cuisses rondes, aux petits seins fermes et à la peau blanche constellée de tâches de rousseur, perchée sur de longues bottes en cuir noir, avec une fermeture Eclair sur chaque côté, brillant sous les spots. Cette curieuse créature tenait à la main (non pas un fromage !) mais une culotte !
    
    — Regarde chéri, il y a du vent.
    
    Et je fis tournoyer ma culotte en l’air et la lançai au-delà des cabines à travers le magasin. Elle passa au ras du chignon de la caissière stupéfaite, frôla deux jeunes lycéennes, qui étaient sorties de leur cabine, alertées par mon numéro et vint finir sa course au rayon cravates, situé juste derrière la lingerie féminine. Mon avocat n’en croyait pas ses lunettes mais se prit immédiatement au jeu :
    
    — Ta culotte s’est envolée, vite, il faut la chercher ! me dit-il en s’avançant vers moi.
    
    Je confiai aux jeunes filles le soin de garder mes affaires, m’enroulai dans mon manteau que je fermai devant la caissière mais laissai se rouvrir sitôt l’îlot dépassé.
    
    — Ma culotte ! ? Quelqu’un a vu ma culotte ?
    — Mais ...
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