1. 0206 Rien que toi, rien que moi.


    Datte: 17/03/2021, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... fesses, ses abdos frottent contre mon gland, en provoquant des frissons géants. Je frémis de plaisir, je me sens au bord de l’orgasme, j’ai l’impression qu’il suffirait de quelques coups de reins pour me faire jouir. J’essaie de me contrôler, je prends une longue inspiration : j’attends avec impatience le moment où nous serons à nouveau « seuls », où nous pourrons reprendre à faire l’amour. J’ai tellement envie qu’il reprenne à me faire l’amour, et qu’il me remplisse de son jus.
    
    Un instant plus tard, j’entends le claquement d’une porte de voiture, le bruit du moteur qui s’éloigne.
    
    « Qu’est-ce que j’aime te sentir en moi… » je lâche, fou de lui, et posant plein de bisous dans son cou.
    
    « Et ça c’est rien par rapport à ce que tu vas kiffer quand je vais te gicler dedans… ».
    
    « Vas-y, fais-toi plaisir, j’en ai tellement envie… ».
    
    Et Jérém recommence à me faire l’amour. Il recommence à me pilonner sous les draps, le torse collé à mon torse ; ses abdos frottent contre mon gland, ses lèvres cherchent les miennes, ou bien parcourent avidement ma peau, ses bras m’enserrent de façon très musclée.
    
    Très vite, enivré par la proximité épidermique, olfactive, sensuelle, absolue de ce petit espace confiné, je jouis. Je jouis et il jouit, presque au même instant.
    
    Nos corps et nos esprits viennent de s’embraser de plaisir ; ses biceps relâchent leur étreinte, son visage s’abandonne dans le creux de mon épaule. Mon bonheur est tellement immense que je n’arrive même pas à ...
    ... réaliser qu’il soit possible.
    
    Soudainement, je repense à l’une chanson que maman écoutait en 45 tours quand j’étais petit, une chanson qui parce exactement de ce genre de bonheur, le bonheur de l’amour avec la personne qu’on aime, l’amour seul, loin de tout :
    
    E' inutile suonare qui/C'est inutile de sonner ici
    
    Non vi aprira' nessuno/Personne ne vous ouvrira
    
    (Au revoir la boulangère !).
    
    Il mondo l'abbiam chiuso fuori/Le monde nous l’avons enfermé dehors
    
    Con il suo casino/Avec son bordel
    
    (Rien ne me semble important ce matin, ni même simplement exister, en dehors de nous, de notre amour, de notre bonheur. Le monde, le quotidien et son lot de tracas et d’inquiétudes, me semble si loin ; tout comme la souffrance que j’ai endurée – la peur de le perdre, son refus de m’aimer, la peur qu’il ne s’en sorte pas après son accident – me semble si peu de chose, face à ce bonheur insoutenable).
    
    Una bugia coi tuoi/Un mensonge avec les parents
    
    (Même si ça n’en est pas vraiment une, puisque maman est au courant ; ça l’est un peu vis-à-vis de papa, car il ne sait pas quel genre de « pote » j’ai été rejoindre à la montagne ; mais à cet instant précis, je me sens prêt à terminer mon coming out familial dès mon retour à Toulouse).
    
    Il frigo pieno e poi/Le frigo plein et aussi
    
    (Jérém avait tout prévu, c’est tellement bon de le voir si prévenant, si débrouillard, et de n’avoir à se soucier de rien).
    
    Un calcio alla tivu'/Un coup de pied à la télé
    
    (Oh, comment, elle ...
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