1. 0206 Rien que toi, rien que moi.


    Datte: 17/03/2021, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... en même temps.
    
    Après l'amour, les baisers, les câlins, une nuit ensemble, un nouveau jour se profile en compagnie de ce nouveau Jérém : et la perspective de passer les prochaines heures, les prochains jours avec lui, me remplit de bonheur. A cet instant précis, mon envie de lui atteint des sommets : une envie tout aussi bien de tendresse que de sensualité.
    
    Mais avant tout, j’ai besoin d’entendre sa voix, de sentir son regard se poser sur moi, de capter son beau sourire.
    
    « Bonjour ! » je lui lance alors qu’il vient tout juste d’écraser son mégot.
    
    Le bogoss se retourne instantanément, et son regard brun me percute de plein fouet : voilà de quoi être aveuglé au réveil.
    
    « Bonjour, toi ! T'as bien dormi ? » il me lance.
    
    « Comme un bébé ! Et toi ? ».
    
    « Moi aussi j'ai très bien dormi... » fait-il, tout en ajoutant de l’insoutenable à l’aveuglant, son sourire ravageur à son regard brun.
    
    Et là, sans plus attendre, Jérém bondit sur le lit, il se glisse sur moi, son corps enveloppe le mien ; et il pose un long bisous sur mes lèvres. Sa bouche sent la cigarette, mais qu’importe : son baiser me met KO.
    
    « C’est fou comment on dort bien dans tes bras… » j’ajoute, alors qu’il me fait des bisous dans le cou.
    
    « Dans les tiens aussi… ».
    
    Nous nous embrassons avec la fougue et la joie de deux chiots en train de se faire des léchouilles.
    
    « Je suis vraiment content que tu sois venu… ».
    
    Décidemment, je ne me lasse pas d’entendre cette phrase.
    
    « Moi aussi ...
    ... je suis content d’être venu… » je lui lance à mon tour, en le regardant droit dans les yeux, à distance dangereusement rapprochée de ce regard qui envoie ce mélange de charme et de douceur tout simplement insoutenable.
    
    La cafetière commence à gargouiller et à diffuser l’arôme corsé du café. Le bogoss se lève comme il est venu, d’un bond, avec la souplesse d’un félin.
    
    Je me décide enfin à quitter les draps ; je passe un t-shirt et un boxer, j’attrape mon portable : il n’y a pas la moindre trace de signal, mais il indique 9h48. Ah, quand-même… nous avons vraiment dormi longtemps.
    
    Je fais un détour par la salle de bain ; et là, à la lumière du jour, je découvre ce petit espace, mieux que ce que j’avais eu l’occasion de le faire la veille : dans un coin, un petit bac douche avec son rideau vert et gris ; juste à côté, un petit évier, surmonté par un petit miroir, sur lequel sont entassées ses affaires – brosse à dents, dentifrice, rasoir, déo.
    
    La petite pièce est toujours aussi froide que la veille, mais cela ne m’empêche pas de m’y attarder quelques instants pour m’enivrer des petites, délicieuses odeurs contenues dans les t-shirts et boxers entassés dans un coin. C’est plus fort que moi : l’odeur corporelle de mon Jérém me rend dingue.
    
    Je retire toujours du plaisir dans le fait de me plonger dans le bonheur olfactif de ses sous-vêtements portés ; mais si par le passé ceci était pour moi une façon de trouver consolation à la frustration de tout ce que Jérém ne ...
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